N3D: le premier accessit visé par l’Atlas Liège passera sans doute par un 8 sur 8

Golden Club Seraing aurait pu fêter le titre en Nationale 3D (ABFS) vendredi dernier en cas de succès à l’AJC Ougrée. Les Sérésiens se sont largement imposés 1-13, mais pour sabler le champagne, il fallait encore que leurs poursuivants directs perdent des plumes, ce qui n’a pas été le cas. Lecocq Dison (3e) a bénéficié du forfait d’Action 22 Tenneville, alors que l’Atlas Liège (2e) s’est imposé 5-7 au Cosmos Stavelot, non sans une grosse frayeur. «Je n’étais pas présent, mais on m’a expliqué que nous étions totalement à la ramasse en première période, menés 4-1», explique le coach et président de l’Atlas Liège, Ben Aïssa Afkir. «Il faut dire qu’il nous manquait quelques pions comme Edgar Mbazoa et Abel Hakim Chihya. Malgré tout, la réaction a eu lieu. Nous avons inversé la tendance. Ce n’est pas la première fois que l’on se fait peur de la sorte. Nous ne nous sommes imposés que 9-8 contre les futurs pensionnaires de P1 de l’AJS Ougrée ou encore 4-3 contre Boca Junior Libramont.»
Malgré tout, l’équipe enchaîne les succès, mais elle semble éprouver du mal face aux plus gros calibres. L’«Atlas» a ainsi remporté tous ses matchs disputés en 2017, sauf face au leader de Golden Club Seraing (9-3) et contre Lecocq Dison (2-3), son rival pour le premier accessit. «Pourtant, nous n’aurions jamais dû être battus par les Sérésiens. Le score est sévère. Il est vrai que la tension était perceptible avec quelques petites échauffourées. On doit encore apprendre à maîtriser nos nerfs.»

LE TOURNANT CONTRE MG VERVIERS?
Au coude à coude et à égalité parfaite de points et de victoires avec Lecoq Dison pour l’attribution de la seconde place, l’Atlas Liège espère avoir le dernier mot. «On sait que la deuxième position est souvent synonyme ces dernières saisons de montée en D2. Pour ne rien regretter, on compte jouer le coup à fond. Cela passe probablement par un 8 sur 8. Dans nos quatre derniers matchs, il nous reste quand même à jouer le 28 avril MG Verviers qui, pointant à deux unités avec un match de moins, peut également toujours espérer terminer à cette place. J’espère que je pourrai accompagner l’équipe. Car en raison d’un commerce que j’ai récemment ouvert, mon implication est un peu moindre. C’est souvent l’un des joueurs, Freddy Marie (49 ans / photo) qui me remplace.»   

Nicolas TOUSSAINT