Au repos depuis le 20 décembre et le beau partage forgé face à l’Union Charleroi (5-5), les promus de l’ACJ Montigny-le-Tilleul ont débuté leur année 2014 par un revers à l’Ajax Rebecq. Les Hennuyers ont pourtant tenu en respect leurs adversaires en première période (1-1), avant de craquer (5-1), finalement assez logiquement vu les circonstances que nous explique son coach. « Il me manquait pas moins de quatre joueurs », précise Ali Barkati. « Mon fils Louka, qui est notre seul meneur, souffrait du genou. Son absence s’est cruellement fait ressentir. Mon gardien titulaire, Mathieu, était, lui aussi, blessé. Corentin Robert, parti au ski, manquait quant à lui en défense. Enfin, on déplore aussi le forfait de longue durée de Jérôme Lejeune. Du coup, j’ai dû puiser parmi les réserves et espoirs, en appelant Gauthier Leclercq, Maxime Hérin et Simon Vanopdenbosh, bien que ce dernier ait déjà plus l’habitude de côtoyer le noyau de l’équipe première. Ceux-ci ont fait preuve d’une formidable volonté, mais le manque d’expérience nous a été fatal et les consignes différentes à notre niveau n’ont pas toujours été respectées comme je le souhaitais. D’où, au final, cet écart de quatre buts (5-1). Cela dit, l’Ajax mérite amplement son succès. »
Malgré ce revers, on ne tracasse pas outre mesure. Il est vrai qu’avec le forfait de Futsal Couillet, il n’y aura qu’un descendant dans la série. Et c’est actuellement l’AC Colfontaine-Hornu qui occupe ce rang, avec cinq points de moins que les Montagnards. « C’est une belle petite marge d’avance que l’on va tenter de tenir jusqu’au terme de la saison car il est évident que nous n’avons pas d’autre ambition que de reconduire notre bail. »
Le prochain match contre la Tôle Errante de Braine-le-Comte (7e) s’annonce toutefois encore compliqué. « J’ai pas mal d’universitaires dans l’équipe et après leurs examens, plusieurs de ceux-ci vont aller se détendre au sports d’hiver. Ainsi, face aux Brabançons, les frères Gauthier et Sylvain Leclercq, ainsi que les frangins Florent et Corentin Robert feront l’impasse. Mon fils sera toujours sur la touche. A nouveau, il faudra que j’aille compléter mon effectif dans l’équipe B. »
Malgré ces soucis de sélection, le moral reste très bon. « L’état d’esprit est positif, d’autant qu’on se dit que si nous avons été capables d’éviter la zone rouge à l’issue de la première moitié de championnat, il n’y pas de raison que cela flanche au second tour. »
Nicolas TOUSSAINT