N3C: Futsal Chimay a fait chuter Elite Anderlues

Lors d’un précédant article posté le 1er mars, Alain Roulant, le C.Q. d’Elite Anderlues, leader en Nationale 3C, nous avait avoué que si une équipe pouvait mettre à mal l’invincibilité des siens qui perdure depuis l’entame de la saison, c’était la formation de Futsal Chimay. Ce dernier avait vu juste. Ce vendredi 15 mars 2013, les Principautaires ont mis fin à une série de vingt victoires consécutives des Anderlusiens, défaits sur la marque de 4-3. « Même le coach d’Elite qui connaît bien notre gardien, Michaël Casciano (ndlr: resté sur le banc lors de ce match, remplacé par Yohan Ernest) avait dit à ce dernier que nous pouvions créer l’exploit », déclare le buteur chimacien, Valentin Ernest. « Nous étions donc tous décidés à le démontrer sur le terrain. D’ailleurs en tant que responsable des convocations, j’avais insisté pour que tout le monde soit présent en leur disant qu’une belle fête nous attendrait si l’on tirait tous dans le même sens. Cela a visiblement eu son petit effet. »
Cela même si Anderlues a pas mal galvaudé en début de match. « Nos invités auraient pu faire directement le trou, mais nous aussi par la suite. Nous avons trouvé au total trois fois la transversale. Bref, on a assisté à une rencontre pleine. On a livré certainement notre plus belle prestation depuis que nous militons en N3 (2e saison). Par moments, on a même atteint un niveau de N2. »

« ON A DÛ DONNER 200 € »
A l’inverse d’Elite, les Chimaciens ne rejoindront pas l’antichambre, mais leur saison est quand même amplement réussie. « Nous sommes bien placés pour terminer troisièmes, alors que l’on voulait juste assurer le maintien le plus rapidement possible. La N3 est peut-être l’échelon maximal pour un club familial comme le nôtre. Pas sportivement parlant puisque j’estime que nous pourrions rivaliser avec des équipes de mi-classement en N2. Mais nos structures et nos moyens modestes ne nous ne le permettraient pas. On sait que le futsal n’a pas la même considération que le foot, mais nous militons quant même en Nationale. Quel club sportif de notre fief peut-il en dire autant? Pourtant malgré nos demandes, nous ne pouvons pas compter sur la moindre aide de la commune. Pire, pour assumer le coût de la saison, chaque joueur de N3 a dû débourser 200 €. Mais on ne s’en plaint pas, car notre amitié est plus forte que tout. Pour preuve, nous avons succombé à la mode du Harlem Shake. »
Ce vendredi 22 mars 2013, Chimay se déplace au RC Anderlues qui lutte pour sa survie. « Il reste quatre matchs et on ne fera aucun cadeau. »

Nicolas TOUSSAINT