N3C: Drughi Bernissart hérite de la lanterne rouge

Laminé (20-2) à Peterbos Anderlecht pour son baptême du feu en Nationale 3C de l’A.B.F.S. en septembre 2018, Drughi Bernissart a montré un autre visage au match retour en ne s’inclinant que 4-8 face à l’épouvantail de la série. «On a quand même été menés 0-2, mais nous sommes revenus à 2-2, avant que nos adversaires n’inscrivent un but chanceux juste avant la pause», résume le président de Drughi Bernissart, Gaëtan Meneghini. «Les Anderlechtois ont fini par prendre ensuite le dessus, mais nous n’avons pas été ridicules.»

Toutefois, suite au succès de CDJ Anderlercht contre FC Flénu, Drughi Tamines a hérité de la lanterne rouge. L’équipe avait pourtant plutôt pas mal débuté. puisqu’après cette déroule à Peterbos lors du premier match, deux victoires s’étaient enchaînées contre Blampain’s Team Braine et à CDJ Anderlecht. Mais depuis, c’est la panne sèche, hormis ce partage arraché contre Isofull Piéton (5-5). «Tout d’abord, il faut rappeler que nous ne nous attentions pas à rejoindre la D3. On avait fini troisième en P1 et l’on nous avait quand même sollicités pour compléter les séries de Nationale 3. On a accepté par curiosité. Le souci, c’est que nous avons débuté sur de mauvaises bases. Deux joueurs qui nous rejoignaient de Latino Calcio Le Roeulx, également promu, n’ont pu nous aider. Christophe Ombessa s’est directement blessé aux ligaments croisés, alors que Ronald Beugnies devait s’entraîner avec son club de football en D3 amateurs à l’Entente Binchoise. Nous n’avons également plus pu compter sur Nicolas Gilson. Avec un noyau amoindri, c’était compliqué.»

SE SERRER LES COUDES

La mentalité a également aussi été grandement défaillante. Le meilleur exemple restera ce match un lundi soir contre Florennes United. Alors que les Athois menaient 5-1 à la 23e, ils ont totalement sombré en seconde période en s’inclinant 6-12. «On baisse trop vite les bras. Ce manque de répondant moral a coûté de nombreux points. Contre Peterbos par contre, j’en enfin retrouvé des joueurs solidaires. La mentalité a changé. Il faut continuer comme cela. On doit conserver sur le terrain cette amitié qui nous unit dans la vie de tous les jours. C’est comme cela que l’on pourra s’en sortir.»

Tout est encore possible. Rappelons qu’il n’y a qu’une équipe à mettre derrière pour se maintenir et qu’Isofull Piéton ne pointe qu’à une longueur. «On s’était incliné à Piéton juste avant cette dernière défaite contre Peterbos. Cette salle est minuscule. Je ne comprends pas comment elle peut avoir été homologuée. Lorsque vous posez le ballon sur le point du coup franc au neuf mètres, on est quasi sur le ligne médiane lorsque l’on se retourne.»

Ce vendredi, les Bernissartois se rendront à Blampains’Team Braine. «Les Brainois viennent de voir leur série de cinq succès interrompue suite à leur revers à Futsal Molenbeek. On les avait battus à l’aller. On tentera de refaire pareil. Il y aura aussi, à la mi-février, la visite de CDJ Anderlecht. On va essayer de se sauver et si cala ne marche pas, ça ne sera pas dramatique de retrouver la P1, que nous pensions, de toute façon, ne jamais quitter.»

NICOLAS TOUSSAINT