Si de nombreux clubs sont restés au repos en ce dernier vendredi réservé aux huitièmes de finale de la Coupe de Belgique à l’ABFS, certains n’ont toutefois pas chômés. Les joueurs du Mini 83 Octa + Bruxelles, qui occupent le cinquième rang de la Nationale 3C, ont bel et bien pris le chemin de la salle du complexe sportif de Haren. «Nous n’avions pas de match programmé en championnat, mais nous en avons profité pour suivre une séance d’entraînement d’une heure et demi», explique le coach, Thierry Gabrielli (sur notre photo ci-contre). «Nous n’avons pas le choix si nous voulons entretenir la bonne spirale. Même si nous restons sur un revers logique chez le leader de Rebecq United (8-1), nous avions auparavant enchaîné quatre succès de suite pour intégrer le top 5. Les automatismes sont là vu que l’effectif n’a connu que peu de modifications depuis plusieurs saisons, mais la répétition des gestes reste importante. Les joueurs semblaient d’ailleurs conquis et partants pour organiser ce genre de séance plus fréquemment. Je suis partant. Il faudra un alors un minimum d’assiduité.»
Le «Mini» avait éprouvé quelques difficultés en début d’exercice. «Les joueurs avaient, je pense besoin de retomber les pieds sur terre. Nous avions terminé en force le champion de P1 toujours relevé dans notre province pour forcer les portes de la D3, tout en ayant réalisé l’exploit de sortir de la Coupe de Belgique Selaklean Thulin. Cela a eu un petit côté néfaste. A l’étage supérieur, certains joueurs ont cru qu’il suffirait de paraître pour jouer directement le haut du classement. Ils se sont mis le doigt dans l’œil. Ces séances d’entraînement ne pourraient que nous faire du bien.»
Ce 8 sur 10 es toutefois de bon augure. «Par mesure de précaution, je regarde malgré tout toujours derrière. Des équipes comme Futsal Molenbeek se sont réveillées. Mais les jeunes se rendent compte que le podium n’est plus très loin. On va justement affronter le troisième classé ce vendredi de River Plate Morlanwelz. Si on l’emporte, on se rapprocherait à quatre longueurs. Nous avons pris la décision d’effectuer les déplacement à huit au lieu de neuf ou dix. Cela pour mieux gérer au niveau de la cohésion.»
LA DER’ DE THIERRY GABRIELLI?
Pour conclure, notre interlocuteur évoque son avenir. «Après sept ans dans le même club et même si mes joueurs m’écoutent toujours autant, il y a forcément des familiarités qui s’installent. Ce n’est donc pas toujours évident de marquer son autorité avec des gars que j’ai connu lorsqu’ils avaient 16 ans. Dès lors, faire venir quelqu’un d’extérieur la saison prochaine ne serait peut-être pas une mauvaise solution. J’ai aussi des ambitions. En D1? Pourquoi pas. J’ai déjà eu des contacts avec Georges Tsoras de L.A.R.T. Bruxelles, alors que j’entretiens aussi de bons rapports avec Jean-François Vandenheede, le président de GIJ Futsal Jette. On verra d’abord en fin de saison où l’on se situera avec le «Mini».»
Nicolas TOUSSAINT