S’il étonnant de voir Palermo Hannut toujours avec une bulle au compteur, c’est nettement moins le cas pour Arena Wavre, qui n’a de son côté toujours pas non plus débloqué le compteur. Les Wavriens, champion en P2 de la « Province du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale » ne doivent leur place en D2 nationale à l’ABFS qu’à la reprise de la gestion du matricule du Mini Wac Ixelles. «Lorsque nous nous sommes mis en rapport avec les dirigeants d’Ixelles, on ignorait encore que le matricule allait être promu en D2 via la 2e place décrochée en N3C», explique David Lejeune. «Nous pensions donc découvrir l’élite véritablement en D3. Du coup, on savait que l’on allait au-devant d’une saison compliquée. On s’est pourtant bien renforcé par rapport au noyau de P2. Toutefois, malgré la qualité de l’effectif, on se rend comme que les joueurs manquent d’automatismes. Nous sommes loin d’être au complet à chaque fois. Un affilié travaille désormais tous les vendredis soir, alors qu’Adil Chennou est retenu, par exemple, par ses entraînements de football au RJ Wavre. On va donc devoir affilier des éléments. Parmi ceux-ci, il y aura Abdelilah Kalouch, le frère d’Ibrahim.»
Le club peut toutefois compter sur l’expérience des frères Berguellou. «Khalid qui a connu une belle carrière en D1 est devenu coach de l’équipe. Son frère Mourad approche la quarantaine. Son expérience est bénéfique, mais forcément sa condition est moindre qu’à ses vingt ans. Malgré tout, les joueurs sont toujours en train de se découvrir.»
Il y a toutefois du mieux ces dernières semaines, même si le bilan mentionne un 0 sur 12. «On a pris un 6-2 à Boca Junior Tirlemont ou encore un 1-5, 9-2 et 6-1 respectivement face au Mini Excel Wavre-Limal, Futsal IP Hannut et l’Inter Huy. Néanmoins ces deux derniers vendredis, Futsal Evere s’est imposé de justesse 4-5 et le Celtic Visé ne l’a emporté que par deux buts d’écart (5-3). Le président des Visétois, Michel Vandamme estimait d’ailleurs que nous n’étions pas à notre place. Cela veut dire qu’il y a du progrès. Ce n’est toutefois pas facile pour un groupe qui n’avait connu que deux fois la défaite la saison passée avec plus de 200 buts inscrits d’être toujours mentalement au top.»
LA REVOLTE CONTRE DBM FLERON?
Le groupe en tout cas ne chôme pas. «On s’entraîne un dimanche sur deux dans une salle d’une école de Wavre et chaque mercredi, on se rend à l’Arena de Wavre, notre sponsor sur terrain indoor. Cela renforce les automatismes, mais aussi notre condition physique, vu que sur cette surface, il n’y a pas de sortie possible du ballon.»
Les Wavriens n’attendent donc plus que la première victoire tombe dans l’escarcelle. «On espère entamer la révolte ce vendredi pour la visite du DBM Fléron. J’ai l’impression que les premiers points lanceraient notre saison. On ne nous attend pas vu notre statut de novice. C’est peut-être notre chance de reconduire notre bail en fin de championnat.»
Nicolas TOUSSAINT