N2B: Kevin Ataty quitte HCT Besonrieux-Le Roeulx

Après le coach, Steve Pischedda, à la mi-novembre, c’est le correspondant qualifié du club de HCT Besonrieux-Le Roeulx, Kevin Ataty (photo ci-contre), qui a rendu sa démission. Une décision finalement pas si surprenante. On se souvient que sur notre site début décembre 2014, ce dernier nous avait confié qu’il ne partageait déjà plus à ce moment les valeurs véhiculées par plusieurs membres du comité. Mais cette fois, le départ s’est opéré. « Les divergences d’opinions avec plusieurs dirigeants devenaient trop nombreuses », déclare Kevin Ataty. « Lorsque je me suis retrouvé à la base de la fondation du club voici près de vingt ans, l’aspect familial était notre ciment. Ce que je ne retrouve plus aujourd’hui.Il y a trop de spéculation et le côté business a pris le dessus. Le respect n’est plus ce qu’il était. Bref, je sentais que je n’avais plus ma place dans le club.
Voici deux ans, j’avais déjà envisagé prendre un peu de recul pour me consacrer davantage à ma famille. Cette fois, la page s’est tournée réellement. »
Enfin, pas complètement… « Je n’ai pas non plus envie de laisser les dirigeants dans l’embarras. Je resterai donc officiellement le C.Q. du club jusqu’au terme de la saison. Cependant, les courriers reçus par l’ABFS ou la Ligue Francophone seront automatiquement transmis à Franco Carlino, le vice-président. »
C’est, pour rappel, ce dernier, en collaboration avec John Salvatori, qui avait déjà repris les rênes de l’équipe au moment du retrait de Steve Pischedda.

SIXIEME
Pour conclure, Kevin Ataty espère quand même le meilleur pour son désormais ex-club. « Les victoires face à Walcourt/Strée et contre Magic Thulin, les deux derniers du classement, ont cette fois permis à l’équipe de prendre définitivement ses distances avec la zone rouge. Mieux même, puisque dans ce classement très serré, Besonrieux est sixième, mais à seulement deux unités de la seconde place, pouvant donner accès la la D1. Et comme rejoindre l’élite est le vœu du président, Vincent Salvatori, je lui souhaite d’y parvenir. »

Nicolas TOUSSAINT