N2B: Engie CHU Liège veut, cette fois, forcer pour de bon les portes de l’élite nationale

Unique joueur qui ne milite pas parmi l’élite nationale à l’A.B.F.S. à faire partie de l’équipe nationale belge, Damien Vanderveck (photo) joue néanmoins le titre cette saison en Nationale 2B avec Engie CHU Liège. Après dix succès de suite et un match arrêté face à Futsal Evere, lui et son équipe ont été accrochés par DBM Fléron, qui lutte pourtant pour le maintien. «C’était un match piège par excellence et nous sommes tombés dedans», explique Damien Vanderveck. «Nous étions menés 0-2 et nous avons réduit l’écart juste avant la pause au terme d’une première période à l’avantage de nos invités. Nous avons pressé ensuite, mais Dimitri Habran, dans la cage adverse, a quasi tout arrêté, sauf sur la balle du 2-2. Une de nos recrues du mercato, Ismaël El Ghoulbzouri  n’était pas là. Sa présence aurait certainement obligé l’adversaire à une double couverture sur sa personne. D’autres auraient alors profité des espaces. On reste peut-être premier, mais vu nos ambitions de titre, c’est néanmoins un point de perdu.»
Toutefois, Engie CHU Liège reste bien le favori au sacre. «Et c’est normal vu les joueurs comme Amrous, Akdim ou El Ghoulbzouri qui sont encore venus s’ajouter à un groupe déjà pourvu de qualités. N’empêche que depuis quelques semaines, on sent que cela tourne un peu moins bien. Défensivement surtout, on pourrait être plus performants.»
Il le faudra certainement ce vendredi pour le choc face à Optique Lecocq Dison (3e), qui ne pointe qu’à deux longueurs. «Nos prochains adversaires sont, pour moi meilleurs que Boca Juniors Tirlemont, qui occupe la deuxième place. Ils sont plus complets. Ce sera loin d’être un déplacement évident face à Abdoulah El Abbadi –que j’ai connu à la grande époque en D1 d’Ergo Waremme- et ses équipiers qui seront motivés à l’idée de nous rejoindre au classement. Toutefois, il reste six matchs et on serait déçu de ne pas aller au bout. Vu le noyau que nous possédons, cela constituerait une immense déception si l’équipe ne se retrouvait pas en D1 la saison prochaine.»

«J’AVAIS DIT NON A IP HANNUT»

Et concernant ce futur championnat, Damien Vanderveck ne s’est pas encore décidé. «Il est clair que champion en 2014 avec Ergo Waremme en D1, j’ai fortement envie de retrouver ce niveau. J’avais eu un contact avec mon ex-coach, Geoffrey Alfonso fin de saison passée pour rejoindre Futsal IP Hannut. J’avais décliné l’offre. Je m’étais dis: entre jouer la tête en D2 ou le maintien en D1, c’était pareil, avec des succès en plus dans l’antichambre. On verra donc si avec Engie, nous franchirons bien ce palier supplémentaire. Et puis, si je veux garder ma place en équipe nationale, il est préférable de militer en D1. Rien déjà que pour avoir un rythme plus soutenu et cela, à tous les niveaux.»

NICOLAS TOUSSAINT