Après une intersaison très agitée, KGS Anderlecht semble parfaitement aligné avec ses ambitions de montée en Division 2. Le club bruxellois, renforcé par plusieurs grands noms du futsal belge, a signé un excellent début de saison et espère conserver ce rythme pour décrocher l’un des deux tickets menant à l’échelon supérieur.
L’été a été particulièrement mouvementé du côté d’Anderlecht. Et le mot est faible. Le club s’est donné les moyens de ses ambitions en recrutant massivement, notamment des joueurs de renom comme Yassin Laaraj et Sofian Rezouk. « Nous n’avons gardé que trois joueurs de l’effectif 2024-2025 », souligne Daniel Alves Dias, CQ du club anderlechtois. « Nous avons énormément changé, en apportant de l’expérience mais aussi de jeunes joueurs qui apprennent chaque jour aux côtés de grands talents du futsal. »
Tous ces transferts ont été nécessaires puisque le club ne s’en cache pas : l’objectif principal est de monter directement en IP2 dès la fin de cette saison. « La situation est particulière cette saison vu que seuls deux clubs sur 70 auront accès à l’échelon supérieur, ce qui est très peu », remarque Daniel. « De plus, on peut supposer que Futsal Team Liège aura une des deux places, donc nous n’avons pas vraiment le droit à l’erreur. Nous avons la qualité pour gagner toutes nos rencontres, mais malheureusement ce n’est pas la seule chose nécessaire pour gagner un match. Nous devrons mettre tous les ingrédients essentiels pour remporter un match chaque semaine. Malgré la difficulté de monter à l’échelon supérieur, ne pas rejoindre l’IP1 la saison prochaine serait perçu comme un échec pour le club. »
Premiers points perdus ce vendredi
Il n’y aura finalement pas eu de dixième victoire consécutive pour KGS Anderlecht. Les hommes de Driss Abdellati ont concédé le match nul sur le parquet de Futsal Fraternité Frameries (2-2). « C’est un score logique et frustrant à la fois. Logique, car chaque équipe a eu sa mi-temps. Nous avons eu la possession en première période sans être réellement dangereux. Nous avons mieux joué après la pause, mais cela n’a pas suffi. »
Anderlecht souffre aussi de sa réputation, et cette rencontre en fut une nouvelle illustration : l’équipe bruxelloise affronte très souvent des blocs extrêmement bas, misant sur les contres pour exploiter le moindre espace. « Certaines équipes espèrent juste ne pas prendre une “valise” en jouant contre nous. On a parfois l’impression qu’elles ne jouent plus vraiment au futsal tant elles restent regroupées, avec la crainte d’encaisser beaucoup. Ce n’est pas une critique. À nous d’adapter notre jeu pour faire la différence plus rapidement et aborder nos matchs avec davantage de sérénité. »
Mathieu CORAZZA
Photo : Daniel ALVES DIAS
LE RESPECT MIS EN AVANT
Au-delà du fait d’enchaîner les victoires, une chose a été longuement mise en avant par Daniel Alves Dias, CQ de KGS Anderlecht : le fair-play et la bonne entente générale entre les clubs de la série. « C’est pour ce genre de moments que nous jouons au futsal », explique-t-il. « L’intensité présente durant les matchs est là, mais toutes nos rencontres se passent dans une bonne atmosphère. Le changement de style de jeu par rapport aux clubs venant de la Ligue n’influe en rien sur les bonnes relations que nous entretenons entre joueurs et/ou dirigeants. Le respect se perd parfois. Il est donc important de le souligner quand il fait partie intégrante de notre sport. Espérons que cet état d’esprit perdure et se développe le plus possible. » (M.C.)
