Déjà deux forfaits pour Bosphore Verviers en Nationale 3D

Chaque unité compte en Nationale 3D, où les écarts sont extrêmement minimes entre le 3e et le 11e classé, seulement séparés par quatre points. Dès lors, on se demande pourquoi Bosphore Verviers, pourtant revenu dans le coup après un début de saison délicat, n’a pas effectué le déplacement à Palermo Auvelais, vainqueur donc par forfait. « Nous avons eu un décès dans la famille à l’étranger, avec la disparition de la fille de mon oncle », explique Kamil Ayvazoglu, joueur au club. « Mon père, également coach de l’équipe, et un de mes frères, Kerim, qui est C.Q., ont dû faire le voyage pour se rendre aux funérailles. Si on ajoute à cela les indisponibilités de Mohamed Duran et de mon autre frère, Alim, blessés, il devenait compliqué de constituer une équipe. Le jour du match, nous étions pourtant prêts à rallier la salle d’Hannut, mais c’est alors que Yassir Bourhaba nous a avertis qu’il était retenu en dernière minute par son travail. Avec lui, nous serions partis à cinq et l’un de nous se serait sacrifié à la table des cartes bleues pour éviter à quatre sur le terrain le forfait, vu que même notre délégué ne pouvait être présent. Du coup, nous avons averti une heure et demi avant le coup d’envoi le C.Q. du Palermo de notre absence. »
Attention toutefois, puisque ce forfait est déjà le second enregistré après celui à Samba Seven Niederkorn. On se rappelle que le 29 novembre, les Verviétois n’avaient pu rallier le Grand-Duché du Luxembourg en raison d’un arbre qui s’était abattu sur une voiture à hauteur de Bastogne, provoquant un embouteillage monstre. C’est en tout cas ce que Kerim Ayvazoglu nous avait relaté à l’époque. Voilà le Bosphore au pied du mur: un troisième empêchement et le forfait général sera entériné. « Nous en sommes conscients et nous allons tout faire pour éviter ce cas de figure. D’ailleurs, pour le derby et le match d’alignement de ce vendredi 14 février, tout devrait être rentré dans l’ordre. Nous comptons d’ailleurs bien l’emporter, pour ne par perdre le contact avec le podium. »

Nicolas TOUSSAINT