Le club d’A.D.W. Vaux-sur-Sûre (anciennement Bastogne) a été lancé en 2022 et depuis deux ans, une formation féminine s’est mise en place en plus de l’équipe masculine qui a gravi directement les échelons de la P3 à la P1. «Cette équipe féminine résulte d’une demande», explique le correspondant qualifié du club François Devillers qui chapeaute cette équipe. «Plusieurs filles qui jouaient auparavant à Bertrix City nous ont sollicités pour nous rejoindre. Les choses se sont ainsi mises en place et la première saison s’est bouclée avec un ventre mou du classement. Ce qui n’était déjà pas si mal car certaines quasi novices avaient aussi dû s’adapter à la discipline.»
Pour cette campagne 2025-2026, trois nouvelles sont venues s’ajouter. «Nous avons accueilli Emilie Peiffer et Axelle Pigeon qui proviennent de l’Inter Chevy Libramont et dernièrement, Anna Singler ayant porté auparavant les couleurs de Flod’Ja Orval et de Bertrix City s’est également affiliée. Je m’occupe le plus souvent de la gestion des changements en cours de match, même si les filles savent aussi très bien s’autogérer.»
STREPENNE DETERMINANTE
La saison a débuté par un revers contre MF Etalle (2-5). «C’était le premier match dans notre grande salle de Vaux-sur-Sûre. Il a fallu le temps de trouver ses marques face à une belle formation d’Etalle qui compte pas mal d’anciennes de l’Inter Chevy Libramont. On a fait jeu égal une mi-temps, avant que les Stabuloises ne fassent la différence.»
La deuxième rencontre s’est, par contre, soldée par un succès avec Sophie Strepenne, Lucie Bihain, Margaux Brasseur, Aurore Christophe, Marie Jamagne et Virginie Magis contre les championnes en titre de Sanem (5-3). «Celles-ci étaient devenues sacrées chez nous la saison dernière et nous leur avions déjà donné du fil à retordre. On a débuté avec Sophie Strepenne au goal et à la pause (2-2), elle est montée dans le jeu pour inscrire trois buts et être décisive. Le but lors de ce championnat est de continuer de progresser et de faire mieux que le précédent sur le plan mathématique.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : François Devillers)