DAMES HAINAUT – Madry Charleroi champion sans jouer

Sans surprise, Madry Charleroi qui collectionne les titres depuis tant d’années est devenu champion de la compétition féminine de la province du Hainaut. Une habitude pour des Carolorégiennes. «Cela fait 44 ans que le matricule existe et on doit doucement s’approcher de la vingtaine de sacres provinciaux», déclare la joueuse et correspondante qualifiée, Francesca Bordenga. «Cela sans compter toutes les autres récompenses encore plus prestigieuses comme le championnat de Belgique (ndlr: remporté cinq fois)

Si cette issue ne faisait aucun doute, c’est la manière avec laquelle elle s’est produite qui est plus surprenante. «On devait recevoir Legrand Futsal Aiseau-Jemeppe ce dimanche à Ransart. Sa responsable m’a d’abord fait savoir qu’elle ne disposait que de quatre joueuses. Nous n’avons plus eu de nouvelles jusqu’à deux heures et demi avant le match. Le secrétariat provincial nous a alors annoncé le forfait de nos adversaires.»

LES CHOSES SERIEUSES VONT SEULEMENT DEBUTER

Avec ce septième succès en autant de rencontres, Madry Charleroi à qui il reste encore cinq rencontres à disputer est hors d’atteinte dans ce championnat organisé en double aller-retour. «En même temps, il n’y avait plus que quatre formations cette saison après trois forfaits généraux ou que d’autres équipes comme Perwez et Beaumont ne sont pas réinscrites. Hormis un des affrontements contre Aiseau-Jemeppe qui nous a résisté (2-3), nous avons jamais été mis en difficulté.»

En fait, la saison de «Madry» va finalement seulement commencé. «En plus d’être aussi toujours en lice en demi-finales de la coupe provinciale que nous disputerons contre RS La Louvière, on vise surtout le titre francophone et national, ainsi que la Coupe de Belgique soulevée déjà à quatre reprises. On disputera notre demi-finale le 10 avril, à 19h, à Framily Ternat qui occupe le podium du championnat du Brabant Flamand. Nous avons été voir cette équipe lors du tour précédent et il faudra, je pense, batailler. Nous voulons réaliser le grand chelem comme nous l’avions déjà fait il y a environ dix ans et dont Volvo La Calamine est la dernière formation à y être parvenue.»

NICOLAS TOUSSAINT