DAMES BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – La JS Lincent met un terme à son histoire

Au terme de la campagne 2016-2017, le championnat féminin en province de Liège n’avait pas été reconduit. Du coup, deux équipes s’étaient expatriées pour rejoindre sous un autre matricule le championnat du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale: Volvo La Calamine et la JS Lincent. Si les Germanophones s’étaient déjà retirées de cette compétition lors de la campagne écoulée, les Lincentoises ont, quant à elles, disputé leur troisième exercice. «Les filles voulaient, à l’époque, poursuivre la discipline, d’autant que l’on sortait d’une superbe campagne 2016-2017 en passant à deux doigts d’une finale de Coupe de Belgique contre les futures lauréates de Volvo La Calamine», rappelle la C.Q. de la JS Lincent, Brigitte Wertbrouck. «On avait donc demandé une dérogation pour alors rejoindre les équipes de Bruxelles et du Brabant Wallon. On a débuté en P2 pour rejoindre directement la P1, où nous avons fini aux alentours du podium. On espérait y monter lors de cette saison. On a dû se contenter de la quatrième place au moment du confinement. Dommage, car il y avait de la place. Malheureusement, nous avions été délaissées par une joueuse. Ce qui nous a condamnées à disputer quelques rencontres à cinq ou à six avec moi  qui officie comme déléguée et qui ne devait, en principe, plus jouer.»

TROIS FILLES SEULEMENT

Les nouvelles séries du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale ont été dévoilées et on ne retrouve plus trace de la JS Lincent. «Non ce n’est pas une erreur, puisque nous avons tout simplement décidé d’arrêter nos activités. Nous n’avions plus que trois filles certaines d’être régulièrement présentes pour le championnat 2020-2021. Nous en avons plusieurs qui prestent aussi au football et la plupart, dans des clubs de niveau national. Beaucoup ont, de plus, réussi à rejoindre au terme du dernier championnat la division supérieure. Avec le rythme des entraînements qui va notamment s’intensifier, nos filles n’auraient plus la certitude d’être opérationnelles pour chaque match. On n’a donc pas pris le risque de réinscrire l’équipe.»

Le livre s’est ainsi refermé. «On aura vécu quelques belles années à côtoyer les meilleures équipes du moment, que ce soit en Coupe de Belgique, mais aussi lors des finales francophones.»

NICOLAS TOUSSAINT