DAMES 2 BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – Les filles de Wolf Wezembeek ne «hurleront» plus

Elles ont créé leur propre club et ont commencé en championnat lors de la campagne 2020-2021, mais on ne verra plus les filles de Wolf Wezembeek qui évoluaient en Dames 2 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» sur des terrains de football en salle. «Nous avons décidé de ne pas reconduire l’expérience et de ne pas nous réinscrire», confie la correspondante qualifiée et joueuse, Noémi Wacquez.

Il est vrai que dès les premières rencontres, le moral en avait pris un coup avec trois secs revers sur des score de 14-2, 20-1 et 2-23. «On ne s’attendait pas à un niveau aussi élevé, même dans la deuxième division. Après avoir arrêté le football il y a environ trois ans, on a voulu s’y remettre avec des copines. D’où la création du club. Avec la Covid, on n’a pu se préparer comme on le souhaitait. Il y avait aussi, dans le noyau, certaines filles qui n’avaient jamais touché un ballon. Nous avons aussi dû parfois nous débrouiller sans gardienne spécifique en faisant des tournantes pour assurer l’intérim dans la cage. Ce qui explique ces énormes écarts. Moralement, ce n’était pas simple et franchement pas gai.»

Toutefois, lors de la 4e et dernière rencontre disputée le 12 octobre 2020, les Bruxellois ne se sont inclinées que 2-3. «Nous sommes tombés sur les filles de la 3e formation de Guanekouke Kraainem qui n’avait pas non plus remporté le moindre match et qui encaissait aussi pas mal de goals. Enfin, nous avions en face un team de notre niveau. Nous avons rivalisé, même si la pièce est quand même tombée du mauvais côté.»

LA VIE CONTINUE

On aurait pu penser que ce résultat allait amener un minimum de confiance parmi les filles. Malheureusement avec l’arrêt définitif qui s’en est suivi, elles n’ont pu enchaîner. «C’est au moment au nous venions de stopper l’hémorragie que tout s’est stoppé», enchaîne Margot Chavée, autre membre du noyau. «Nous avions quand même vécu une entame de championnat compliquée. Avec la Covid, certaines comme moi avaient pris leurs vacances sur le tard et je n’ai guère pu m’entraîner. L’année 2020 était probablement la pire pour s’inscrire. Nous avons tenté le coup et nous avons échoué. La vie continue toutefois, mais ce sera sans nous sur le plan footballistique.»

NICOLAS TOUSSAINT