DAMES 2 BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – La Cuenta Bruxelles (8/8) faisait payer la note à ses adversaires cette saison

C’est en tête de la deuxième division en Dames 2 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» que pointait le formation de La Cuenta Buxelles au moment où les derniers matchs de la saison avortée ont été joués en octobre 2020. L’équipe semblait en passe de franchir un nouveau cap, alors qu’elle disputait seulement sa deuxième saison à la Ligue. «Nous avions pris la 4e place, en mars 2020, lors de notre tout premier championnat», explique Elodie Riestra Y Moris, correspondante qualifiée et joueuse au sein du noyau. «Nous n’avions pas d’attente particulière et cela avait été considéré comme de bons débuts. D’ailleurs Myriam Descamps qui gère les compétitions féminines était venue vers nous pour savoir si nous aurions accepté de monter en Dames 1 en cas de places vacantes à l’étage supérieur. Nous avons poliment refusé la proposition qui arrivait un peu trop rapidement. Nous sommes montés encore en puissance en début de cette saison en remportant nos quatre matchs. Il faut dire qu’en Dames 2, on peut y retrouver des équipes confirmées comme d’autres qui débutent.»

Le projet de ce club qui ne possède que cette formation féminine est parti de coéquipières du football. «Nous évoluons, pour la plupart, en P1 bruxelloise au FC Moreda Uccle. Beaucoup sont trentenaires et mères de famille. Si nous avions envie de profiter sportivement de nos dernières années au foot pour demeurer ambitieuses, nous avons créé ce club en salle davantage pour nous amuser et pouvoir donner aussi du temps de jeu à des filles qui en avaient moins sur prairie. Visiblement, cela fonctionnait bien.»

CITYTRIP A MALAGA

Le désir de rejoindre l’échelon de Dames 1 n’est pas vraiment une priorité. «On peut se retrouver à huit comme à cinq pour certains matchs et en Dames 1, cela ne pardonnerait pas. Nous avons peut-être les qualités pour. Celles-ci sont plutôt collectives. Nous n’avons pas vraiment une individualité qui survole les autres. Nous avons, par contre, des caractères bien différents dans le noyau. Ce qui engendre parfois des prises de tête. Toutefois, comme nous sommes avant tout copines, on parvient vite à faire redescendre la pression.» D’autant que ces amies se côtoient en dehors du football en salle. «On doit d’ailleurs notre appellation à un citytrip organisé à Malaga. Beaucoup comme moi sommes d’origine espagnole. Lorsque l’on voyage, on aime l’aspect culinaire. Il y a donc pas mal d’additions à régler. D’où ce terme «la cuenta» qui, en espagnol, veut dire l’addition. Nous avons eu l’occasion de nous revoir au football lors d’entraînements organisés par bulle. Tout le monde était O.K. pour reprendre en salle lorsque cela sera possible. Et toujours sans se prendre au sérieux, juste pour le plaisir.»

NICOLAS TOUSSAINT