D1: le joueur du Cosmos La Hestre, Jonathan Demptinne va signer au… Brésil

Même si HCTE Cosmos La Hestre a raté une belle occasion de faire un grand pas vers le maintien mathématique en première nationale à l’ABFS,  en s’inclinant vendredi dernier à Futsal Jette, l’équipe hennuyère garde plus que jamais son sort entre les main pour éviter la place de barragiste, toujours détenue par Eurofoot Tervuren. Si l’avenir demeure donc toujours légèrement incertain, celui de Jonathan Demptinne (photo) sera toujours lié au Cosmos La Hestre la saison prochaine. Le capitaine hennuyer, actuellement sur la touche en raison d’une blessure aux ligaments externes du genou, sait toutefois qu’il n’y terminera pas l’exercice 2017/2018. Il nous en explique la raison…«Mon épouse est brésilienne et après 13 ans de vie commune dans notre pays, elle a besoin de retrouver ses attaches», explique Jonathan Demptinne, qui réside à Houdeng, «si bien que nous avons décidé d’aller nous installer là-bas.»
Un nouveau projet de vie se dessine. «Sur les douze derniers mois, j’en ai passé cinq au Brésil en faisant des aller-retour avec la Belgique. En effet, je compte ouvrir ma société qui sera une… brasserie-friterie. Pour moi qui exerce comme transporteur dans une station service, c’est un sacré défi. Sur place, on y a rencontré d’autres Belges qui possèdent leur établissement de crêpes et gaufres. Cela marche pour eux. Pourquoi pas une friterie? D’autant que j’ai souvent des amis qui viennent déjà se régaler chez moi.» (rires)

DEPART INCONNU
Ses équipiers du Cosmos sont déjà au courant. «J’ai encore pas mal de paperasses administratives à régler et je ne sais pas encore la date de mon départ. Je débuterai donc le prochain championnat au Cosmos, mais après un, deux ou trois mois -suivant la réception de nos visas-, il sera pour moi temps de m’en aller. Je compte continuer à pratiquer mon sport favori au Brésil. Ce ne sont pas les clubs qui manquent. J’en ai déjà repéré un qui milite au niveau de ce qu’on appelle «D1 régionale». Je peux vous dire que c’est du solide.»  

Nicolas TOUSSAINT