CHAMPIONNAT FRANCOPHONE (SELECTIONS PROVINCIALES) ESPOIRS 2023/2024 (1re journée à Couvin) – Le Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale a, cette fois, pris le train à l’heure

Contrairement à l’édition 2022-2023, le Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale n’a pas loupé son départ lors de la première journée du championnat francophones espoirs réservé aux sélections provinciales. On se souvient que voici un an, les Bruxellois n’avait récolté qu’un maigre point à Wavre avant de signer une remontada pour malgré tout échouer dans les accessits. Cette fois, ils sont repartis de Couvin en province de Namur dan la Capitale avec 6 des 8 unités distribuées. «Je suis globalement satisfait de cette journée», avouait le coach Mohamed Belil. «On a posé le jeu comme il le fallait. Face aux Luxembourg, par contre, mes jeunes joueurs ont été titillés par le clan liégeois qui a réussi son coup même si nous avons marqué les premiers. On a ensuite déchanté mais tout est à faire.»

Il y a eu aussi ce match complètement fou contre Namur qui mené 0-4 est revenu en trois minutes au score avant la pause, avant de craquer cette fois pour de bon: 4-8 et 6-10. «Je voulais finir la journée devant le Luxembourg et pour cela, il fallait soigner le goal-average. Ce fut peut-être une erreur de ma part. Les joueurs ont démarré pied au plancher avant de se retrouver dans le rouge puisque c’était déjà leur 4e match. Mon discours à la pause nous a permis de revenir dans le droit chemin avec ce succès et cela, avec six joueurs qu’il me restait vu la blessure de Machto dès la première rencontre.»

HUIT BUTS EN QUATRE MATCH POUR BENAMAR

Avec huit buts inscrits, Benamar qui disputait son premier championnat francophone a été l’un des joueurs «phare» ce cette journée. «Il n’a que 17 ans mais ce n’est pas pour rien s’il a été repris en équipe nationale marocaine en U19. Et il y a aussi Daali, une des pépites sur Neder-Over-Heembeek -avec Si-Ahmed pas là en raison de la limite d’âge-, qui a aussi été déroutant. On est cette fois directement dans le coup et on compte garder notre leadership jusqu’au bout.»

NICOLAS TOUSSAINT