CHAMPIONNAT FRANCOPHONE ESPOIRS POUR SELECTIONS PROVINCIALES 2022-2023 (1re journée à Wavre) – Namur en mode «touriste» avant de rectifier le tir

On a craint le pire pour la sélection de la province de Namur, qui a débuté lors de la première journée du championnat francophone espoirs disputé à Wavre par une cinglante défaite sur le score de 0-6 contre la province de Liège. «Les joueurs sont arrivés en mode «touriste» au lieu de rendez-vous, se sont préparés de la même manière et ont évidemment presté de façon tout aussi indigne ce premier match», reconnait le coach, Quentin Sauvage, privé des frères Léo et Tom Graulus, pourtant prévus à la base, tout comme Colin Minet. «J’ai donc déjà dû remettre l’église au milieu du village pour la seconde rencontre. Heureusement, la réaction attendue a eu lieu même si l’adversaire, le Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale, n’a été que l’ombre de lui-même par rapport à son titre glané la saison passée. On a poursuivi sur notre lancée contre le Hainaut. Le gros regret, c’est l’affrontement face au Luxembourg. Nous avons eu autant d’occasions que ce dernier mais la finition a fait défaut. Même nos adversaires reconnaissaient que nous méritions mieux que la défaite. Les piliers comme Zingle ou Hanicq n’ont plus trop rempli leur tâche défensive. Comme beaucoup, ils avaient un match de football en soirée et il fallait en garder un peu sous le pied.»

« ESSAYER DE DECROCHER LE PREMIER ACCESSIT »

Les Namurois se déplaceront à Tenneville pour la seconde des trois journées le 25 février avec un bilan de 4 points sur 8 et la troisième marche provisoire du podium. «On aimerait progresser et cette fois tenter de finir à la 2e place finale. Vu le classement plutôt serré puisque les coleaders de Liège et du Luxembourg ne sont qu’à deux points, c’est totalement possible. Il faudra voir aussi le comportement du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Poursuivra-t-il la compétition avec un objectif de remontada ou pas? Cela pourrait avoir une influence pour la suite.

En attendant le prochain rendez-vous, nous aurons d’ici là deux ou trois entraînements pour garder les automatismes.»    

NICOLAS TOUSSAINT