Petit changement notable au sein de la sélection namuroise avant d’aborder cette première journée du championnat francophone espoirs disputée à Bressoux. C’est non pas Quentin Sauvage qui portait le brassard de coach mais Virgil Dubois, son ancien capitaine atteint par la limite d’âge. «Quentin souhaitait arrêter et avec Andry Hanicq, équipier de la sélection qui a aussi rejoint mon club du BS Anhée, nous avons d’abord évoqué en boutade que nous allions prendre la suite», explique Virgil Dubois. «Mais cela est devenu de plus en plus sérieux à tel point que cela a incité Quentin à prolonger une saison supplémentaire avec nous même si, en vouyage à Malte, il n’a pu être présent pour ce premier rendez-vous.»
Les Namurois ont atteint leur premier objectif, même s’il y avait toutefois quelques regrets. «On partait dans l’optique de réaliser un 7 sur 12. Le but est atteint puisque c’est exactement la récolte obtenue. Mais on se dit qu’on aurait pu aller chercher trois points de plus si nous n’avions pas concédé en supériorité numérique le nul face au Hainaut et si nous n’avions pas été défaits par les Bruxellois chaque fois à la dernière seconde.»
SEPT BUTS EN TROIS MATCHS POUR GRAULUS
Avec sept buts, Léo Graulus meilleur réalisateur de la journée s’est distingué. C’est sans conteste le joueur qui a pris le relais de son coach sur le terrain. «Il n’a pu être présent pour le 1er match face au Hainaut et cela s’est vu. Meneur d’homme, son expérience nous aurait sans doute évité ce retour hennuyer. On retiendra aussi la bonne prestation de Colaux; on voit qu’il évolue en Nationale 2 à la RBFA avec Gedinne United. Mention spéciale aussi pour Piret. Gardien de base, il s’est reconverti comme joueur de champ et a été la bonne surprise.»
Au coude à coude avec les Bruxellois, le Hainaut et Liège, la sélection namuroise semble capable de faire aussi bien que la défunte saison et peut-être même plus. «On est capables d’aller au bout même si les Bruxellois seront surement plus en nombre lors de la 2e journée chez eux (ndlr : le 28 février à Rebecq) et que le Luxembourg ne fera certainement plus une journée à un seul point.»
NICOLAS TOUSSAINT
