Après une saison en D3, River Plate Jumet disparaît

Depuis sa création, l’évolution de River Plate Jumet aura été fulgurante. Partis de la P4 hennuyère, les Jumétois ont, chaque saison, réussi à grimper dans la division supérieure pour découvrir lors de la campagne écoulée l’échelon national en Nationale 3C à l’ABFS. Ils se réjouissaient de pouvoir se mesurer à ce niveau et l’entrée en matière réussie contre l’ACJ Montigny-le-Tilleul (8-0) et la défaite sur le plus petit écart à Rebecq United (3-2), valeur sûre de la série laissait entrevoir de bonnes choses. Mais cela n’aura été qu’un feu de paille. Seulement deux autres victoires ont suivi avec comme sentence la dernière place du classement.«Nous avons perdu peu avant 2016 plusieurs joueurs qui ont  disparu ou sont allés jouer dans un autre club à l’Union Belge», explique le C.Q. de River Plate Jumet, Fabian Naegels. «Le moral s’est donc ainsi peu a peu effrité et les résultats n’ont plus suivi du tout. On a quand même tenté de s’accrocher en allant nous imposer 8-11 à Futsal Chimay et en forçant la semaine suivante un  bon partage contre l’Ajax Rebecq, nos adversaires directs. Malheureusement, nous avons coincé par la suite.»

LE GOUT DE LA VICTOIRE
River Plate Jumet a ainsi terminé treizième et bon dernier à cinq unités de Futsal Chimay. L’équipe devait donc reprendre le chemin de la P1 du Hainaut. Il n’en sera rien. «Nous avons décidé de ne pas poursuivre nos activités. En fait, nous envisagions déjà la chose bien avant la fin du championnat. Cette dernière saison a un peu dégoûté tout le monde. Promus de P4 en D3 en cinq saisons, nous avions pris le goût de la victoire. Or, cette dernière saison, ce sont les déboires qui se sont enchaînés. Dès qu’une baisse de régime se ressentait, il n’y avait personne pour tenter de rebooster les troupes. Et puis, financièrement, nous étions un peu  limités. Nous n’avions que mon père comme sponsor. Cette saison passée en D3 restera malgré tout une expérience.»
Les quelques joueurs de l’équipe se sont pour certains recasés ailleurs. «Quant à moi, je vais prendre du recul. Nous avions également tenté de remettre la gestion du matricule. Une personne s’était manifestée, avant de ne plus donner de nouvelle.»

Nicolas TOUSSAINT