Où en serait Wavre Family sans tous ces problèmes d’effectif ? C’est une question qui doit souvent trotter dans la tête des dirigeants du club. Avec un listing plus large que la saison dernière, le problème de joueurs fait malheureusement partie du quotidien de l’équipe. Un problème qui pourrait remettre en question la participation de l’équipe à la saison 2026 ?
Malgré un bilan comptable encourageant, Wavre Family traverse une saison loin d’être paisible. Alors que les dirigeants avaient pris les dispositions nécessaires pour élargir le noyau par rapport à la saison dernière, l’équipe a néanmoins dû disputer plusieurs rencontres à cinq ou six joueurs seulement. « C’est une première partie de saison compliquée », reconnaît Benoît Davreux, CQ du club. «Nous ne pouvons rien faire face aux blessures. En revanche, lorsqu’il s’agit d’un simple manque de motivation, c’est clairement frustrant et décevant pour les joueurs présents chaque semaine. Les déplacements sont également problématiques : certains n’ont pas l’envie de parcourir parfois plus d’une heure de route. Nous allons nous réunir prochainement afin de remettre les choses au point et aborder le second tour sur de meilleures bases.»
Comme si cela ne suffisait pas, le club brabançon a dû déclarer forfait vendredi dernier face à Procolor Bibi Liège, une situation que les dirigeants ont eu du mal à accepter. «Nous avions demandé un report du match, qui a été refusé, alors que nous avions accepté de le faire pour eux lors de notre première confrontation cette saison. C’est dommage, même si nous comprenons leur ambition d’être champions.»
Une saison 2026 compromise ?
Au vu des difficultés rencontrées actuellement, la question de la présence de Wavre Family en Interprovinciale la saison prochaine se pose. «C’est du 50-50 selon moi. Nous n’avons absolument pas envie d’arrêter, mais revivre une saison comme celle-ci n’est pas envisageable. Nous allons analyser l’évolution de la situation lors du second tour avant de nous mettre à la recherche de nouveaux joueurs. Si nous avions pu aligner huit ou neuf joueurs à chaque match, nous aurions clairement pu viser le top 5. D’où ce goût amer à l’issue de ce premier tour.»
Mathieu CORAZZA
Photo : Nicolas TOUSSAINT
