C’est au terme d’un beau duel avec SpaceX Jumet que l’US Gibo Roselies est parvenue à s’extirper de la P2 du Hainaut fin de saison passée. «On ne s’attendait pas vraiment à jouer les premiers rôles», explique le joueur et correspondant qualifié Alessandro Bisanti. «Depuis que nous avons quitté la Nationale 3 de l’ABFS, nous n’avons que l’amusement comme priorité. Mais voyant les résultats s’enchaîner positivement, on s’est quand même un peu pris au jeu. Finalement, on échoue pour le titre à deux longueurs seulemnt des Jumétois. Cela s’est joué sur des détails comme lors de nos affrontements directs.»
Ce premier accessit a donc quand même permis aux Roseliens de rejoindre l’élite. «La moyenne d’âge avoisine maintenant la quarantaine et dès lors, on ne s’est mis aucune pression. On a toutefois perdu un élément important en la personne de mon neveu, Flavio qui est parti en Erasmus en Italie. Il nous avait planté une trentaine de roses la saison passée. On ne pourra pas compter sur lui avant février 2026. Pour compenser, Massimo Crucilla qui nous avait côtoyés à l’époque de l’AF Montigny ainsi que Marco Imprugas nous ont rejoints.»
SANS GARDIEN SPECIFIQUE
L’équipe occupe le 11e rang avec 14 points récoltés après douze rencontres et reste sur un revers (7-4) concédé ce lundi 1er décembre à la JS Ecaussinnes en ayant aligné Alessandro Bisanti, Christophe Basso, Giuliano Bisanti, Guillaume Bisanti, Massimo Crucilla, Arnaud De Groote, Pasqual Sini et Alessandro Villa, sous la conduite du coach Maxime Sautois. «Il manquait quelques éléments et nous n’avons pas vraiment étincelé. Notre bilan ne reflète toutefois pas vraiment tout ce que nous avons montré jusqu’à présent. Les scores de nos défaites sont souvent très serrés. Pour ne rien arranger, c’est moi qui défends la cage suite à la blessure de Corentin Sablon qui devrait revenir prochainement. Il nous reste deux gros matchs avant la fin de l’année avec deux déplacements : l’un chez le leader de Young Boys La Louvière et à Manage UTD contre qui nous avons partagé (3-3) vendredi passé. Si on se maintient, on sera déjà très content.»
NICOLAS TOUSSAINT