Plus habituée ces dernières années à truster les dernières places, la sélection du Hainaut a séduit lors de cette première journée du championnat francophone disputée à Bressoux. Elle a réussi à grappiller sept unités pour figurer en tête du classement en compagnie du tenant du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale qu’elle a battu après avoir pourtant été menée… 0-3 à dix minutes de la fin. «Le nul initial contre Namur nous avait donné un coup de boost puisque nous avions arraché ce point alors que nous étions réduits sévèrement à quatre», explique le coach hennuyer Grégory Squittieri. «Nous avons confirmé contre le Luxembourg que je pensais capable de créer la surprise. Et puis arrive ce match contre les Bruxellois où à 0-3, plus personne n’aurait osé miser sur nous. Le déclic est venu de Strubois et dès le premier but inscrit, on s’est transcendé pour l’emporter 4-3. On a ensuite perdu le dernier match face aux Liégeois en raison certainement des efforts consentis pour renverser la situation contre les Bruxellois.»
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Grégory Squittieri a senti son groupe plus concerné que lors de l’édition précédente. «J’avais un peu ramé pour composer ma sélection et cette fois, les joueurs étaient demandeurs. J’ai pu compter sur les Pirlot-Clamar, Pochez de Magic Hellas Thulin, mais aussi sur les Carpentier, Abrassart -qui s’est malheureusement blessé rapidement- et Deroubaix de RAEC SO Futsal Dour. On a formé une vraie osmose en pouvant compter sur Henry le portier de Courcelles Futsal Club qui fait partie de la sélection nationale des U21. Et puis comment ne pas mentionner les bonnes mentalités de Moussaoui et Sturbois d’Arsenal Pont-à-Celles qui n’ont même pas encore 17 ans.»
Le Hainaut sera donc à prendre au sérieux. «Soulever le trophée ? Je n’irais pas jusque-là mais on compte bien continuer à embêter tout le monde. J’aimerais encore nous renforcer pour permettre notamment à Sturbois de davantage souffler en cours de match. J’ai ma petit idée. Il y a aussi des choses à peaufiner comme celle de davantage provoquer lorsque l’adversaire arrive à sa cinquième faute d’équipe.»
NICOLAS TOUSSAINT
