S’il existe un club baptisé MFC Clermont depuis 1990 dans la province de Namur, près de Walcourt, ayant connu jusqu’à la D3, il ne faut pas confondre avec celui qui s’est lancé cette saison sous la même dénomination inversée de Clermont MFC. Il s’agit ici d’un cercle issu de la province de Liège et plus précisément de Thimister-Clermont. On le situe en Provinciale 4A de la province liégeoise. «Nous sommes des potes qui nous connaissons depuis un certains nombres d’années», confie le correspondant qualifié et joueur Thomas Austen. «On provient davantage du football mais on souhaitait se retrouver dans le contexte du football en salle. On s’est ainsi rassemblé tout en réunissant aussi les frères de certains. Le noyau a commencé à prendre forme. Celui-ci affiche une moyenne d’âge très jeune. Notre joueur le plus âgé à 20 ans. Nous avons été occupés durant l’été et nous n’avons, dès lors, pas vraiment eu l’occasion de nous jauger en salle avant que le championnat ne débute.»
Tellement occupée que l’équipe a déclaré forfait pour son premier match en déplacement fin août au FT Bosna Eupen. «Nous n’avions alors réussi à affilier que quatre éléments.»
D’ABORD PROGRESSER
Les choses ont été rectifiées par la suite. «On a disputé notre première rencontre le vendredi 12 septembre contre Vaynakh Verviers, autre nouvelle formation. Cela a été compliqué. Nous découvrions le vrai niveau et plus des sixtes comme nous en avions disputés précédemment. Nous avons été surpris. Nous avions décidé, en concertation avec notre coach, Antoine Jacquet, de débuter en homme contre homme. Cela n’a pas vraiment été la tactique la plus judicieuse. Cela a été un peu mieux après la pause en étant passé à une défense plus en zone, même si l’on s’est quand même inclinés sur un score de 1-12.»
On comprend dès lors que l’équipe préfère avant tout découvrir toutes les équipes de la série avant de se définir quelconque objectif. «On sait déjà que l’on ne jouera pas le podium (rires). On prendra match après match dans l’optique de sans cesse progresser. Une fois la premier tour atteint, on y verra déjà plus clair sur notre réel potentiel.»
NICOLAS TOUSSAINT