PROVINCIALES 1 ET 3B LIEGE – Un dernier titre en adultes au MF Slins, qui n’alignera plus que des jeunes

Tout en ayant assuré ses arrières en décrochant le maintien avec la formation première en P1 liégeoise -qui est sienne depuis 2020-, MF Slins a aussi connu les joies du titre grâce à se seconde équipe qui a obtenu le titre en P3B. «Cette formation avait été lancée, à l’époque, pour permettre au frère d’un ami de disputer le championnat sans avoir à entreprendre les démarches administratives pour débuter», explique le correspondant qualifié du MF Slins Laurent Toffolo. «Ils débutaient chaque saison uniquement pour prendre du plaisir et en abordant les matchs sans pression, ils sont parvenus à faire de grandes choses comme en témoigne ce titre.»

Mais l’aventure n’ira pas plus loin tout, comme pour la P1. Notre interlocuteur a pris la décision de ne pas reconduire, la saison prochaine, les deux moutures. «Notre équipe B n’aura pas l’occasion de savourer cette montée en P2 puisque j’ai pris la décision de ne plus aligner d’équipes seniors la saison prochaine. Il y a plusieurs raisons. J’ai eu des aménagements au niveau de mon orientation professionnelles. Il y a aussi la famille. Bref, je n’avais plus envie non plus de dédier chaque vendredi au football en salle. Comme Cantona, nous arrêtons en pleine «gloire» avec ce maintien et ce titre (rires)

LE COACH SE RECASE AU CELTIC JUPRELLE

Ce n’est pas pour autant que le matricule passe à la trappe. «Nous poursuivrons avec nos équipes de jeunes. Prof d’éducation physique, ce projet me tient à cœur. Le MF Slins fera encore parler de lui avec ses diablotins et ses préminimes, sans compter que nous allons inscrire une troisième équipes en minimes. Ils sont l’avenir de notre discipline.»

Quant aux joueurs adultes de cette saison, il faudra donc se recaser pour continuer à vivre sa passion. «Je sais que certains comptent arrêter, alors que d’autres pourraient suivre notre coach, Jean-François Sacré qui dirigera la saison prochaine le Celtic Juprelle puisque André Libert stoppe.»

NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Laurent Toffolo)