Cette saison était la toute première pour le club baptisé Touristes United Bruxelles Kraainem. Enfin, pas réellement. Car le matricule 1585 était celui qui portait encore lors de la saison 2023-2024 la dénomination d’Europa Bruxelles Kraainem. Ce cercle s’était notamment distingué en passant de la P1 à la N2 à l’ABFS en l’espace de quatre ans. «Mais l’aventure en N2 s’était arrêtée brusquement», rappelle le président-joueur Simon Vandenplas. «Nous avions débuté le championnat 2023-2024 mais au mois d’octobre ou novembre, nous avions déclaré forfait général. Cela en raison d’une organisation compliquée sans compter que nous avions eu quasi au même moment trois éléments qui s’étaient blessés aux ligaments croisés. On était ainsi reparti en provinciales en modifiant notre appellation avec deux équipes.»
Et pour la seconde campagne de suite, la deuxième formation a fêté le titre. «Nous avions été champion en P5C en 2023-2024 et nous avons remis le couvert en P4D. C’était l’objectif que l’on s’est défini. On a ainsi bouclé le championnat avec une magnifique récolte de 42 sur 48 même si ce n’est sur la fin que cela s’est décanté.»
DEBUT DE BAGARRES
La logique aurait donc voulu que cette équipe rejoigne la première du club qui évoluait déjà à ce niveau de P3 où elle a terminé sa saison à la 11e place. Mais cela ne sera pas le cas. «Le groupe a pris la décision d’arrêter. Il y a plusieurs raisons. L’effectif est un peu vieillissant puisque à 33 ans, je suis le plus jeune du noyau. Les blessures ne nous épargnent plus. Mais ce qui a beaucoup refroidi certains, c’est la violence lors de certains matchs. Nous avons assisté à deux début de bagarre avec des adversaires qui en voulaient à l’arbitre. Pour plusieurs, cela fait vingt ans qu’ils sont dans le futsal et ces comportements ne sont pas en adéquation avec leur philosophe du sport. D’où ce choix.»
L’équipe A poursuivra toutefois bien sa route en P3. «Moi, plutôt dans un rôle de délégué, et mes deux frères allons du coup intégrer ce groupe pour tenter d’y retrouver du plaisir.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Simon Vandenplas)