La sélection du Brabant Wallon/Bruxelles a conservé son titre de champion francophone espoirs ce samedi 26 avril à Soumagne. C’est la 13e fois déjà que les Bruxellois/Brabançons inscrivent leur nom au palmarès. Cela n’a toutefois pas été une promenade de santé. Les joueurs ont dû sortir le grand jeu après avoir évité un… forfait lors du premier match face à Liège. «Il y a eu un quiproquo avec le chauffeur du car qui nous emmenait puisque nous avons perdu une bonne heure sur le timing prévu», justifie le coach Mohamed Belil. «Arrivés juste avant que ne débute la rencontre, nous n’avons eu aucun briefing. Ce qui explique certainement cette mise en route perturbée avec quand même un nul qui nous permettait de garder notre sort en main.»
Il a ensuite fallu se remobiliser. «Mes jeunes sont pétris de qualités mais il ont le tort d’aborder ces joutes un peu trop confiants parce qu’ils évoluent, pour certains, dans de grands clubs. Mais la différence c’est que là-bas, ils sont encadrés par des gars d’expérience. On n’a ainsi jamais été totalement à l’aise face au Luxembourg et au Hainaut, même si nous l’avons emporté. Il manquait clairement un tueur devant la cage et l’absence de Benamar, blessé au genou, qui avait planté douze roses lors des deux premières journées s’est faite ressentir.»
EN FINALE NATIONALE A WAVRE LE 31 MAI
Est alors arrivé le match décisif contre Namur. «Je ne veux pas paraitre pour prétentieux mais je savais qu’on émergerait. Mes joueurs ont préparé ce match avec sérieux. Et ils ne sont jamais aussi forts que lorsqu’ils sont dos au mur. Bien sûr à 1-2, les namurois ont eu des occasions de plier le match mais mon gardien s’est montré déterminant, avant le 2-2 signé sur une phase répétée à l’entraînement. Enfin, la master classe d’A. El Bouich sur le dernier but a fait le reste. Notre patience a ainsi été récompensée.»
Place à la finale nationale le dernier samedi de mai à Wavre. «On ne sait pas à quoi ressemblera l’adversaire puisque l’aile flamande n’a pas de championnat comme le nôtre. Mais avec le retour normalement de Benamar, on y va pour également conserver le trophée.»
NICOLAS TOUSSAINT