N3B: certains manquent d’assiduité à l’Inter Namêche 83

La défunte saison de l’Inter Namêche n’a pas été de tout repos. Les Andennais ont dû patienter jusqu’aux dernières journées pour assurer leur maintien. Est-on parti pour revivre pareil scénario? C’est encore trop tôt pour se prononcer. En attendant, l’équipe qui a accueilli plusieurs recrues telles que David Wiels, Benjamin Léonet (MF Seillois), Yassine Abdelli, William Josents (Palermo Hannut) et Jonathan Kilewuka (Noujoum Namur) ne compte que deux unités après quatre matchs. Il y a bien eu un succès contre le Mini Star Jemeppe. En l’absence des frères Kevin et Andy Noël, celui-ci n’est pas aussi performant. L’équipe vient également de subir une troisième défaite au GDF Manage et pour la seconde fois, sans inscrire le moindre but. Le départ de Stéphane Jamart, auteur de 31 buts en 2016/2017 en n’ayant pas disputé toutes les rencontres et qui a déjà planté douze roses pour le compte du MF Seilles cette saison, n’a pas été gommé. Avec quatre goals marqués en autant de rencontres, Namêche est l’équipe actuellement la moins productive à l’A.B.F.S. Pour ne rien arranger, l’assiduité était loin d’être optimale lors de la dernière sortie. «Nous n’étions que cinq pour effectuer le déplacement à Manage», déplore le trésorier intériste, Serge Bodart, dont l’effectif a aussi perdu  durant le mercato Yassine Bouhjar et Anas Ajrhourh, partis au Noujoum Namur. «Si François Baudoin était retenu par son boulot, comme Soulaiman Taouili, alors que Mohamed Ganam et Aliou Diallo étaient blessés, Mohamed Bellil (photo), Yassine Abdelli et David Wiels brillaient par leur absence. Or, ils étaient bien convoqués. Notre coach, Jean Vanuytrecht a donc dû se mettre en tenue sur le banc pour dépanner en cas de blessure. A 2-0 au repos, tout était malgré tout encore permis. Finalement on a encore tenu un quart d’heure, avant de prendre un dernier but. Jonathan Kilewuka aurait pu sauver l’honneur. Il a manqué un penalty aux neuf mètres.»

REACTION ATTENDUE
Namêche éprouve du mal à se créer des situation dangereuses. «Cela avait déjà été le cas contre Purple Auvelais (0-4). A l’inverse, les erreurs individuelles se paient chaque fois cash. Pourtant, on a montré contre Jemeppe que l’on pouvait réaliser de belles choses, à l’image de Aliou Diallo, qui avait, ce soir là, permis à notre équipe d’émerger tactiquement.»
Forcément, une réaction est attendue, notamment par le vice-président, Grégory Rasquin. «C’est clair que le comité n’est pas très content des lapins dernièrement posés», conclut Serge Bodart. «Nous n’avons plus envie de revivre le stress de la saison passée, même si aux points perdus et vu le classement serré, nous ne sommes qu’à deux longueurs du podium.»
Pour rester dans le coup, une victoire sera impérative ce vendredi à 21h50 à l’Arena d’Andenne contre l’ACJ Montigny.

NICOLAS TOUSSAINT