Que deviennent les équipes francophones reléguées en P1 au terme de l’exercice 2016/2017?

Au terme de la saison dernière, six équipes francophones ont terminé leur championnat de Nationale 3 à l’A.B.F.S. en position de relégable en P1 de leur province. Nous avons pris de leurs nouvelles. Il y a eu tout d’abord le cas particulier de Futsal Chimay qui, faute de finances en suffisance, avait préféré jeter l’éponge un mois et demi avant la reprise. Il n’y avait dès lors plus eu qu’une place à éviter en Nationale 3B. Et ce sont les Namurois du MFC Clermont, avec seulement deux succès et une moyenne de dix buts encaissés par match, qui avaient hérité de la lanterne rouge. Les Walcouriens ont semble-t-il stoppé un étage plus bas la spirale négative. Ils ont fêté en quatre rencontres autant de succès que la saison passée, pour pointer au 8e rang. En Nationale 3C, ce sont l’Union Charleroi (photo) et le FC Saint-Vaast qui avaient pris respectivement les 13e et 14e places de la série. Si le second cité n’avait jamais été dans le coup, les «Unionistes» y avaient encore cru jusqu’à l’avant-dernière journée. Ces derniers ont toutefois décidé de ne pas poursuivre en P1 du Hainaut, alors que les Louviérois s’apprêtent peut-être à vivre une nouvelle saison galère. En quatre matchs, l’équipe n’a toujours pas débloqué le compteur et a déjà encaissé trente goals.
En Nationale 3D, l’AJS Ougrée n’avait pu échapper au couperet, terminant à la dernière place, à quatorze unités du maintien. Comme Saint-Vaast, les résultats à l’étage plus bas ne suivent pas actuellement. Le bilan affiche zéro point après trois matchs. Enfin, UFA Hotton avait terminé sa saison à l’avant-dernière place. Reparti en P1 luxembougeoise, le changement de dénomination en UFA Erezée ne semble pas avoir porté chance. La formation présente toujours une bulle au compteur après ses trois premières sorties.

NICOLAS TOUSSAINT