PROVINCIALE 4D BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – JAM Bruxelles Sport toujours devant

C’est suite à un faux-pas de son dauphin de Hercules Bruxelles 2 surpris à domicile par Lupopo Bruxelles 3 le 29 avril dernier que JAM Bruxelles Sport avait été sacré en P4D du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «C’est bien possible», débute Ylias Azizi Rifi membre du comité et joueur du noyau. «On ne sait plus vraiment quand cela est tombé. Mais cela ne faisait aucun doute que le titre allait nous revenir puisque nous n’avions connu notre première défaite que fin février contre Phoenix Evere 3. Jusque-là, nous n’avions perdu qu’un point. Par la suite, nous avons décidé de davantage faire tourner pour permettre aux joueurs ayant disposé de moins de minutes de jeu de participer un peu plus. Si bien qu’au final, on finit champion avec deux unités d’avance sur Hercules Bruxelles 2.»

C’est déjà une seconde promotion pour ce jeune club fondé en 2019. «Nous provenons d’un quartier des Marolles où il n’y avait pas vraiment de club pour s’exprimer. Avec plusieurs amis, nous provenions davantage du football. Mais il y avait du talent et on s’est rendu à la Maison de Jeunes des Marolles pour lui proposer notre projet de création d’un club. L’histoire a alors débuté.»

Dès la première saison, l’équipe a fini le championnat raccourci, dû Covid, à la première place. «On a survolé notre série de P5 qui nous a permis de grimper en P4. On avait débuté par un 7 sur 12 en 2020-2021 avant que le championnat ne soit annulé. On visait pour cette campagne clairement la montée. L’objectif est ainsi atteint.»

TROUVER UNE SALLE PLUS PROCHE

C’est donc à un nouvel échelon que l’on retrouvera JAM (pour Jeunes Ambition Marolles, nom de l’A.S.B.L.)  la saison prochaine. «Le noyau pour la P3 sera sensiblement identique, même si trois ou quatre éléments pourraient venir s’ajouter. La priorité actuellement, c’est de trouver une nouvelle salle. Nous évoluons à la Forêt de Soignes qui se situe quand même environ trois-quarts d’heure de notre quartier. Certains doivent même prendre parfois les transports en commun pour s’y rendre. Ce n’est guère évident. On espère se rapprocher même si l’on sait qu’en région bruxelloise, les créneaux horaires sont chers à décrocher. Sportivement parlant, on cherchera à nouveau à grimper d’un étage.»

NICOLAS TOUSSAINT