C’est en P3A de la province de Liège que milite le club de Spider Noah Dison. Celui-ci existe depuis 1998 et il a connu, dix ans plus tard, un événement douloureux qui avait chamboulé tous ses affiliés. «L’équipe était chaque fois suivie par Noah, mon neveu à moi et à mon mari qui est toujours joueur», explique Catherine Lemmens, ayant rempli durant plusieurs années la fonction de déléguée et qui assiste toujours aux rencontres. «Malheureusement, il est décédé à quatre ans d’une mal formation cardiaque. Son papa et ses tontons jouaient dans l’équipe et Noah était leur mascotte. Il adorait venir à la salle avec son sac de l’Olympique de Marseille ou du Standard. Sa disparition a été un choc pour tous les membres du club. Nous avons alors décidé de lui rendre hommage. Il était fan de Spiderman et nous lui avons associé son prénom pour rebaptiser le nom du club. De Bad Boys Dison il est devenu Spider Noah Dison. On a toujours une pensée pour lui à chaque fois que les joueurs montent sur le terrain.»
Voilà un bel hommage rendu par les joueurs où l’on retrouve désormais des jeunes et des moins jeunes. «Je ne pense pas que nous avons été plus haut que la P3. C’est une division qui nous sied bien. On vient de signer, lors de notre dernier affrontement au Celtic Aubel B, notre huitième succès en onze rencontres. Au fur et à mesure, on a renouvelé un peu le noyau. Toutefois à 46 ans, mon époux, Vincent Heindrickx joue toujours. Visiblement il rassure en défense puisque beaucoup disent que c’est une machine sur le terrain (rires). Mon beau-frère, Johnny Dorjoux, président du club, défend aussi parfois la cage.»
QUATRE COLEADERS
Et cela semble fonctionner à merveille puisque Spider Noah Dison se retrouve en tête avec seize unités tout comme les formations de Guelan Henri-Chapelle, MF Bidasses Wegnez et FS Bosna La Calamine. Sans compter que le Celtic Aubel B, OL. Pechox et MF Dolphins La Calamine ne sont pas loin derrière. «Nous sommes dans une série où la première moitié de classement peut battre tour le monde. Le suspense est total. On ne s’est toutefois mis aucune pression pour essayer de rejoindre la P2. On va continuer de prendre match par match et on verra où cela nous mène.»
NICOLAS TOUSSAINT