DAMES 2 BRABANT WALLON/BRUXELLES CAPITALE – Une belle entreprise entre mère et fille au Sporting Club Blue Panthers Braine

Sans grande expérience du milieu du football en salle, mère et fille ont pourtant décidé de lancer leur club strictement féminin du Sporting Club Blue Panthers de Braine L’Alleud. La maman, Sylviane Goumet a pris la fonction de présidente du club et la fille, Emilie Velaerts occupe la place de correspondante qualifiée. «Nous sommes toutes les deux sportives», explique Sylviane Goumet, trésorière aussi de l’A.S.B.L. qui gère le club. «Ma fille était, de plus, chef scout. Elle avait aussi pas mal d’amies du football. L’idée de rassembler ses copines a germé et l’on a décidé de créer notre propre club de football en salle.»

L’équipe a directement intégré le championnat de Dames 1 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale lors de son premier championnat en 2019-2020. «On a été surpris de se retrouver dans la division la plus forte. Il aurait été plus logique, en tant qu’équipe débutante, de commencer par l’échelon inférieur. Il faut bien avouer que ce fut plutôt un cadeau empoisonné. En vingt matchs disputés, nous n’avons pris que six unités en terminant avant-derniers (NDLR: alors que le RWD Molenbeek avait déclaré forfait général). Les filles ne s’amusaient forcément pas ou très peu, impuissantes face aux grosses équipes dont les joueuses avaient nettement plus d’expérience.»

ATTIRER LES JEUNES FILLES

Lors de cette défunte campagne, la formation brainoise a cependant pu intégrer le championnat de Dames 2. «Nous ne voulions pas poursuivre en Dames 1 et notre souhait a été exaucé. Nous avons davantage le niveau de l’échelon inférieur. En cinq rencontres, nous avons remporté deux victoires, subi une défaite et concédé un partage. On s’était préparé en conséquence. Avec les règles sanitaires à respecter, on a d’abord commencé à s’entraîner par bulles devant mon garage. Les filles allaient aussi courir. Bref, nous n’avions pas pris cet exercice à la légère.»

L’équipe pouvait compter sur quelques cadres. «Je peux citer Nadia Alves, Mélina Eeman, Natasha Goreux, Flora et Manon Geulette,… Ma fille, quant à elle, se contente de coacher et n’intervient, sur le terrain, que pour dépanner. On voyait vraiment les progrès. Dommage que la crise sanitaire s’acharne ainsi et nous prive de notre loisir.»

Et le club ne veut pas en rester là et compte tenter de développer le football en salle féminin chez les jeunes filles de la région. «Je sais que d’autres équipes existent mais vu qu’elles restent en nombre restreint, la première étape est de disputer des matchs amicaux et pourquoi pas, à moyen terme, envisager une compétition à la Ligue.»

NICOLAS TOUSSAINT