PROVINCIALE 2A HAINAUT – Primavera La Louvière est reparti à zéro pour mieux rebondir

Le club de Primavera La Louvière a entamé son histoire à la Ligue de la province du Hainaut en 2012, mais il a rencontré ensuite quelques petits soucis. «On a débuté en se regroupant entre amis», confie le C.Q. et joueur de l’équipe, Léandre Gobert. «Il a fallu un peu de temps pour trouver le bon équilibre. Nous sommes toutefois parvenus à rejoindre la P3. C’est alors que les problèmes ont commencé. Il était de plus en plus compliqué de trouver des joueurs. La régularité au niveau des présences était loin d’être parfaite. Nous avons ainsi dû jeter l’éponge, contraints de déclarer forfait général et de repartir en P4.»

Depuis, le club a retrouvé une certaine vigueur. «Nous avons remodelé un noyau avec des éléments beaucoup plus motivés. Pour preuve, nous sommes remontés en P3 et même en P2 cette saison pour la toute première fois de notre histoire. Cela grâce à la 3e place en P3A en 2019-2020. Nous étions néanmoins deuxièmes au moment de l’arrêt du championnat. Au coefficient et avec des matchs de moins, Futsal Quévy a finalement hérité du premier accessit derrière CG Futsal Quévy/Mons.»

Cette saison, l’équipe louviéroise qui étrenne donc sa promotion dans l’antichambre provinciale a réussi à glaner cinq points en autant de rencontres disputées. «Et ceci dans des conditions pas optimales. Nous avons enchaîné les passages à l’infirmerie. Pour tout dire, l’arrêt du championnat a été une aubaine. Des douze joueurs affiliés, nous n’en comptions plus que la moitié. Des joueurs expérimentés comme Rinaldo Mastroberti ou encore Nicolas Palumbo qui ont joué plus haut jusqu’en Nationales se sont blessés respectivement à la cheville et au talon d’Achille. J’ai moi-même dû faire face à des soucis musculaires. C’était vraiment l’hécatombe. Ce 5 sur 10 est donc, vu les circonstances, plus que positif.»

«CELA MANQUE…»

Cet arrêt prolongé a permis ainsi à tout le monde de se retaper. «On pensait qu’après un mois d’interruption, nous allions reprendre. C’est loin d’être le cas. La salle commence réellement à manquer, d’autant que la cohésion était vraiment présente au sein du groupe. On se faisait à ce niveau de P2 que nous découvrions. Si reprise il devait y avoir, on viserait d’abord à assurer au plus vite le maintien et ensuite à intégrer le ventre mou.»

Pour conclure, notre interlocuteur nous explique le choix de la dénomination. «Il y a quelques supporters de la Juventus qui étaient plus jeunes dans le club à l’époque. Ils ont opté pour «Primavera» qui est le nom que l’on donne au championnat de football pour les moins de 19 ans en Italie.»

NICOLAS TOUSSAINT