PROVINCIALE 5F BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – Braine BKZ se défoule entre collègues

Etienne Josseaux aime visiblement mélanger le travail bien fait à l’amusement. C’est la raison pour laquelle il a créé, avec des collègues, un club de football en salle qui dispute depuis 2020 le championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale»: Braine BKZ. Il avait déjà tenté cette expérience dans le Hainaut. «Il y a sept ou huit ans également entre partenaires professionnelles, j’avais lancé une équipe: CQFD Beaumont ou Donstiennes», tente de se remémorer Etienne Josseaux. «Actif désormais sur Braine, nous avions formé un petit groupe qui s’amusait tous les mercredis dans une salle financée par notre entreprise en pharmaceutique. Cela faisait un moment que cela durait sous forme d’un petit championnat corpo avec d’autres formations d’entreprises. Mais nous en voulions encore plus et c’est pourquoi, on a souhaité rejoindre le championnat officiel de la Ligue. Le plus compliquée a peut-être été de dénicher une salle. On joue finalement au Sportcity à Woluwe-Saint-Pierre. «BKZ» sont les initiales d’un projet au sein de notre entreprise.»

La première saison a été vite avortée en raison de la pandémie. Les Brainois disputent donc leur toute première campagne officielle. «Et elle n’est pas simple. En raison de l’entrée en vigueur du CST, il a fallu se mettre en ordre et certains n’ont pu disputer des rencontres. Nous nous sommes ainsi retrouvés parfois à cinq ou tout au plus avec un élément sur le banc. Nous sommes quand même parvenus à fêter cinq succès dont le dernier en date, le 10 mars en déplacement RW Woluwe 2 (5-6). Et c’est aussi sur le plus petit des écart que s’est soldée notre dernière rencontre contre QLV Team Bruxelles 4, cette fois en notre défaveur (4-5). La qualité de nos prestations est très variable selon les joueurs qui sont disponibles.»

PAS CERTAIN DE POURSUIVRE

On se demande toutefois déjà si l’expérience sera poursuivie. «L’air de rien, cela demande quand même de l’investissement en temps. Et je ne suis pas sûr que certains, avant de s’engager, s’étaient rendus compte de cela. On posera donc le pour et le contre prochainement pour voir si cela vaut la peine de se réinscrire.»

NICOLAS TOUSSAINT