PROVINCIALE 4H HAINAUT – Souci d’infirmerie au MFC Spartiates Roselies

On ne trouve trace à la Ligue le club du MFC Spartiates Roselies que depuis la saison 2019-2020 sous la dénomination alors du MFC Spartiates Châtelineau. Toutefois, l’aventure avait débuté bien avant. «Avant de rejoindre la Ligue, nous avons milité durant sept ans dans un autre championnat», explique le correspondant qualifié, Sébastien Manach. «Nous l’avons quitté car nous n’étions plus en accord avec son président et le comité. Et puis, on profitait surtout des forfaits des autres clubs pour monter dans la hiérarchie. Bref, cela ne ressemblait plus à grand-chose. On a, par contre, trouvé à la Ligue du Hainaut un championnat plus compétitif, même en P4.»

Le noyau est constitué d’amis dans la vie qui se côtoient depuis bon nombre d’années. «Au sein du noyau dur, on se connaît pour certains depuis une bonne vingtaine d’années. Nous provenons de la région de Charleroi. Certains se voyaient déjà dans le milieu du football. Lors de notre première saison, nous avions bouclé l’exercice à cinquième place. Le championnat s’était alors arrêté en mars 2020 en raison du Covid et nous n’avions pu profiter des dernières rencontres pour peut-être terminer en ordre utile pour monter en P3. Nous étions donc repartis en P4 et le départ était plutôt bon également avec un bilan de 8 sur 12, avant que l’exercice ne se termine en octobre 2020.»

PLUS DE VOLONTE QUE DE TECHNIQUE

Cette saison, par contre, est plus compliquée et notre interlocuteur nous en explique les raisons. «On rencontre un début de saison marqué par les blessures. Nous avons même dû affilier deux joueurs en dernière minute. Cela ne nous a pas évité de n’être que cinq lors des deux premiers matchs perdus contre RC Pays Noir Charleroi B et à Gibo Roselies B. Lors de ce match, nous avons même fini à quatre.»

L’éclaircie est venue lors de la dernière rencontre remportée contre Sicile Montignies (3-0). «Nous étions cette fois sept et nous avons pu opérer une tournante. On espère que les choses vont commencer à rentrer dans l’ordre avec Christophe Lorent qui, en raison aussi d’une lourde blessure, officie désormais comme coach.»

Le terme «Spartiates» représente bien le club. «Nous n’avons pas de grands techniciens. Par contre, la combativité et la volonté de bien faire sont omniprésentes comme au tout début. D’où le choix de cette appellation. Nos ambitions pour cette saison? On va tenter d’intégrer le top 4, sans vouloir viser la montée.»

NICOLAS TOUSSAINT