PROVINCIALE 4F HAINAUT – Sporting Futsal Courcelles champion en alignant 21 matchs sans revers

Via des réalisations de Brancart, S. et J. (5) Joly, Descotte (3), Antenucci (2), Gilloteaux (1), Nanni et Malagnino, le Sporting Futsal Courcelles est devenu champion de la P4F de la province du Hainaut en prenant ce lundi 4 avril le dessus, à Forchies, sur Sonaca Gosselies. «Pourtant, nous avons encaissé le but d’ouverture», précise le joueur et président du club, Justin Joly. «Peut-être en raison de la nervosité provoquée par ce match particulier. Une fois l’égalisation tombée, nous avons définitivement eu la maîtrise. Il faut dire que les Gosseliens ne possédaient pas de réserviste. Nous avons donc pu dérouler pour nous offrir ce premier titre de notre courte existence.»

En effet, le matricule n’est affilié que depuis 2020 même si le club a évolué dans un autre groupement par le passé. «Nous n’avions pas vraiment eu l’occasion de découvrir longtemps le niveau puisque pour notre premier exercice, nous avions été stoppés dans notre élan après cinq matchs dont trois s’étaient terminés par des succès. Le championnat a ensuite été annulé et nous repartions donc à zéro en 2021-2022.»

Mais les Courcellois se sont rapidement aperçus qu’ils pouvaient jouer un rôle en vue. «Nous avons commencé le championnat en prenant match par match et nous sommes ainsi restés invaincus vingt-et-une rencontres avant de subir, début mars, notre seule défaite contre Impe Thuin (2-6). Il est vrai que cela a été un peu plus compliqué au second tour avec pas mal de blessés. Notre kiné a eu pas mal de boulot.»

AVEC ANTENUCCI ANCIEN DE D1 DEPUIS UN MOIS

Le groupe a aussi accueilli depuis début mars un élément d’expérience en la personne de Rocco Antenucci (35 ans) qui a connu le haut niveau et l’élite encore en 2016 avec Piazza Gilly. «Alors que nous pouvions être huit ou neuf au premier tour, ce n’était plus le cas par la suite avec parfois six joueurs présents avec un blessé comme unique réserviste. Son arrivée a donc fait du bien.»

En P3, le «Sporting», auquel il reste deux rencontres pour étrenner son titre,  espère vivre une saison tranquille. «Avec un groupe qui devrait être dans son ensemble identique, on évitera de se mettre toute pression superflue.»

NICOLAS TOUSSAINT