PROVINCIALE 4D BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – On est resté en contact à Beach Boys Molenbeek

Non, les responsables du club des Beach Boys de Molenbeek créé en 2006 ne sont pas fan du groupe américain notamment célèbre pour son tube dans les seventies avec le titre «Good Vibrations». «Notre dénomination n’a rien avoir avec cela», confirme le correspondant qualifié et joueur molenbeekois, Sébastien Dufour. «Nous étions juste des potes à la fin de nos secondaires au Collège Saint-Pierre de Jette et pour rester en contact, nous avons décidé de créer un club de football en salle afin de se voir au moins une fois par semaine. Beach Boys a été choisi car nous étions plutôt cool, adeptes du short et du tee-shirt à fleurs (rires). Cela correspondait bien avec notre état d’esprit de l’époque.»

En seize années de présence dans le championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale», nos «Garçons de la Plage» ont changé plusieurs fois de divisions. «On a débuté en P5 pour grimper à l’échelon supérieur et puis même en P3 durant trois ou quatre ans avant de redescendre lors de la saison du Covid en raison d’un coefficient qui n’avait pas été en notre faveur pour nous maintenir. Nous sommes donc en P4 depuis 2020.»

A BONNE ECOLE

Cinq rencontres ont déjà été disputées et trois ont été remportées. «Ce 6 sur 10 est plutôt positif. Il faut savoir que comme le groupe est un peu vieillissant avec des trentenaires comme moi, nous l’avons un peu rajeuni. On doit donc encore travailler les automatismes. On reste néanmoins sur un succès plutôt facile (8-2) contre Nahnah Bruxelles 2 en P4D. Les jeunes amènent leur vivacité comme Nicolas Giegas qui a eu l’opportunité de faire son évolage à Jette avec les espoirs. On voit qu’il a été à bonne école. Même si notre calendrier est pour le moins spécial avec une grosse majorité de matchs à domicile au premier tour au Sippelberg, on va quand même tenter de terminer en ordre utile pour remonter en P3. Lors de notre première ascension, une 4e place avait suffi. Et cela, c’est surement dans nos cordes.»

NICOLAS TOUSSAINT