PROVINCIALE 4C LIEGE – Mithra Liège démarre une autre histoire

Après une pause d’une dizaine d’années, Cédric Ferrante-Carrante a décidé de relancer un nouveau club dans la province de Liège. «Entre amis, on avait déjà fondé par le passé le FDLR Liège», explique ce dernier. «Nous avions réussi à rejoindre la P3 et même la P2 sans certitude toutefois. Mais par manque de temps et parce que nous nos vie familiales ont pris le dessus, nous avions abandonné. Quelques années plus tard, l’envie de s’y remettre est revenue. Je travaille dans une société pharmaceutique qui porte le nom du club. Avec plusieurs collègues, on a rentré un dossier à la direction qui a accepté de nous soutenir notamment au niveau du sponsoring. L’histoire a ainsi pu débuter. Cela nous permet de nous retrouver en dehors du contexte du travail.»

Il a fallu, pour certains, se dérouiller les articulations. «Plusieurs d’entre nous n’avait plus l’habitude de pratiquer du sport. On s’est donc remis à niveau à partir du mois de juillet en organisant de temps à autres des matchs amicaux pour la condition mais aussi pour s’acclimater aux règles en vigueur.»

UN DERNIER MATCH A QUATRE

L’équipe versée en P4C a déjà eu l’occasion de fêter deux victoires en neuf rencontres disputées. «Mais on reste sur une lourde défaite contre le MFS Liège qui nous a battus… 1-18. Nous n’avons pas vraiment eu de chance ce soir-là. Pour rejoindre notre salle «Don Bosco», un de nos véhicules a eu un accident. Il transportait le délégué ainsi que deux joueurs. Nous n’étions dès lors que cinq mais comme nous jouions à domicile, il a fallu que l’un se sacrifie pour remplir le rôle de délégué. On a donc dû disputer tout le match à quatre. Forcément, il n’y a pas eu photo.»

L’équipe compte renouer avec le succès ce mardi 28 novembre avec un déplacement au MFC Le Beyne G qui n’a toujours pas de point. «On connait la formation de Costra Nova Liège qui milite dans la même série. Ses joueurs nous ont renseigné un peu sur le niveau des équipes. On ne s’est toutefois pas défini d’objectif en particulier. Comme on travaille à pauses, les joueurs ne sont pas toujours les mêmes d’un match à l’autre. Si on pouvait déjà éviter de terminer parmi les derniers, on serait déjà content.»

NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Cédric Ferrante-Carrante)