PROVINCIALE 3E LIEGE – Un papa salvateur au FCRB Soumagne

Chose assez rare: l’équipe du FCRB Soumagne a fêté ses deux premières victoires de la saison sur le même score de 4-6 chaque fois en déplacement à RE Sart Tilman et à Escale Saive. «Nous avons ensuite perdu notre première plume lors de notre dernière rencontre contre Génération Liège», précise le correspondant qualifié de Soumagne Adrian Crisigiovanni. «Il nous manquait deux pions importants avec Michaël Nibus qui était retenu par son travail, alors que Cyrille Lambrechts était en vacances. Dommage car nous avons malgré tout trouvé plusieurs fois le cadre sans compter les grosses occasions galvaudées.»

C’est en 2013 que le club a foulé par la première fois les terrains. «Mais quelques années après, nous avons hésité à poursuivre. C’est alors que le papa d’un de nos joueurs, Patrick Lambrechts âgé dans la cinquantaine et qui avait évolué plus haut pas le passé est arrivé. Il a relancé la dynamique en nous guidant sur le terrain avec des collègues, dont un ancien gardien de handball et en nous rassemblant davantage lors de la troisième mi-temps. On a ainsi fini par terminer troisième et le secrétariat provincial nous a proposé de compléter une série en P3. Nous avons accepté pour voir ce que nous valions à ce niveau. On ne le regrette pas. Nous sommes toujours depuis à cet étage.»

RIVALITE REAL-BARCA

Le papa de Cyrille Lambrechts a désormais pris du recul, mais c’est désormais Sébastien Dehousse qui a été désigné capitaine et la recette continue de marcher. «Ce 5 sur 6 en est la preuve. Nous sommes aussi directement qualifiés pour le premier tour de la coupe de la province, vu que nos adversaires de Lercara Jemeppe ont déclaré forfait.»

Notre interlocuteur nous en dit plus sur les initiales de la dénominations. «Deux de nos joueurs supportaient l’un le club de football de Barcelone et l’autre le rival du Real Madrid. Le «FCRB» vient de là. Pour n’en froisser aucun des deux, cela veut dire Foot Club Real Barça. Nous avons aussi choisi un ours comme logo. C’est vrai que lorsque l’on se monte sur le terrain, il y a un trapu, des joueurs assez âgés ou moi-même un peu fort. Nous paraissons, aux premiers abords, plutôt rustiques. (rires) Mais une fois le ballon en jeu, l’adversaire se rend vite compte qu’on n’est pas là pour faire de cadeau.»

NICOLAS TOUSSAINT