Ils ont choisi, il y a plus de trente ans, de prendre la dénomination du stade mythique anglais de Wembley pour se lancer dans la compétition de la Ligue liégeoise. Il s’agit du club du MFC Wembley Liège qui a disputé son premier championnat en 1990. «On aime certes le football anglais mais si nous avions opté pour «Wembley», c’était parce que c’était le nom d’un café qui sponsorisait nos maillots ou plutôt ceux de mon grand-frère», explique l’actuel président Maxime Depireux. «Car c’est bien ce dernier, Axel qui a été l’instigateur du projet. Il avait rassemblé ses potes du secondaire pour confectionner le premier effectif. Etant plus jeune que lui, je jouais en juniors et je venais de temps en temps dépanner en seniors. Puis, il a décidé de prendre du recul et j’ai repris le flambeau en accueillant également des potes de mes études du rénové.»
Si on retrouve l’équipe en série de P3E, elle a eu l’occasion de découvrir très récemment la P2. «Il a fallu attendre 29 ans pour atteindre pour la première fois l’antichambre. Malheureusement ce fut une saison maudite. Nous avions déploré pas mal de blessés tout au long de l’exercice 2019-2020 et nous étions en position de relégué lorsque les championnats s’étaient arrêtés prématurément.»
Toutefois depuis le retour en P3, le club n’a connu que des victoires. Il y en a eu six lors de la saison écoulée en autant de matchs qui avaient pu être disputés. Et si l’on ajoute les onze déjà fêté lors de la campagne actuelle, nous en sommes à dix-sept succès consécutifs. «Sans compter que nous avons aussi déjà passé deux tours en coupe provinciale. Pourtant, nous vieillissons comme tout le monde et visiblement si l’on devait nous comparer à du vin, on serait un tout bon cru.» (rires)
BIEN PARTI POUR REJOINDRE LA P2
Notre interlocuteur s’explique malgré tout difficilement cette invincibilité. «Notre noyau d’une petite dizaine de joueurs n’est pourtant pas énorme. Par contre, nous avons la chance d’avoir des gars très investis. Les automatismes sont l’une de nos forces. Nous ne sommes pas plus forts qu’avant. Disons que la dynamique est bonne et que les victoires appellent les victoires. On s’est évidemment pris au jeu et on essaiera de repousser le plus longtemps possible cette première défaite qui finira bien par arriver tôt ou tard.»
En attendant, on imagine mal avec un début de saison pareil ne pas voir l’équipe rejoindre la P2 au terme de la saison. «On n’en fait pas une fixation. On prend match par match. Le prochain, c’est pour ce mardi 7 décembre. On se rend à Escale Saive pour le premier match du second tour. On l’avait emporté 11-1 à l’aller mais dans la petite salle de l’adversaire, il faudra quand même se méfier.»
NICOLAS TOUSSAINT