Cela faisait la deuxième saison que le club de Bruxelles Toho alignait deux équipes dans le championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». Si la seconde formation a directement fêté la montée en P4I via la 3e place en P5H, l’équipe fanion, malgré une 4e place en P3F, était demeurée à cet échelon. «Nous étions assez frustrés», avoue Mohamed Yakoupi, le correspondant qualifié du club. «On espérait clairement la montée en P2. Il nous restait six matchs contre quatre au trio de tête. Le podium était toujours accessible. La crise sanitaire s’en est mêlée et nous sommes restés sur le quai, alors que nous devions encore affronter des adversaires directs. Maintenant, nous en sommes aussi un peu responsables. Nous avons manqué de constance. Certains ont été absents en raison du travail et aussi de la vie familiale. Cela sans compter que nous avons dû, à de nombreuses reprises, mettre un joueur de champ au poste de gardien. Je m’y suis d’ailleurs moi-même collé. Dans ce cas, on prenait souvent le risque de jouer avec notre 5e homme très haut. Voilà pourquoi, nous avons fini quand même quatrièmes.»
Ce souci avait été résolu pour cette saison 2020-2021 en P3E. «En tout cas à partir du mois d’octobre où nous avons pu affilier Mohamed Al Majdoul. A 39 ans, notre portier nous apportait son expérience. Même si en raison de ce nouvel arrêt, il n’a pu jouer énormément, sa présence faisait du bien et rassurait ses équipiers.»
C’est ainsi que le bilan affichait un 7 sur 10. «C’était positif et en même temps, cela ne voulait pas dire encore grand-chose. La série était particulièrement serrée. Entre le leader et le 11e classé, il n’y avait que trois points d’écart. Toutefois, nous avions voulu mettre les bouchées doubles d’entrée pour ne plus revivre le même scénario qu’en 2019-2020. Malheureusement, cela n’a servi à rien.»
RÉFÉRENCE A «OLIVE ET TOM»
L’équipe B n’avait, quant à elle, pas encore pris de point. «Et en même temps, elle n’avait pu jouer que deux rencontres. Ses joueurs avaient connu, à leur tour, un souci de gardien et n’avaient pu être au complet. On hésite encore un peu à repartir, la saison prochaine, avec nos deux équipes. Mais comme certains préfèrent s’amuser, je pense que c’est quand même mieux qu’ils le fassent en P4.»
Quoi qu’il advienne, la Toho continuera à faire parler d’elle. «La Toho fait référence au célèbre manga de foot des années 80 intitulé Olive et Tom. C’était une équipe rivale où évoluait Mark Landers. Nous étions passionnés par cette série. Lorsque j’ai repris la gestion du matricule, il y a environ cinq ans, on a ainsi modifié la dénomination.»
NICOLAS TOUSSAINT