PROVINCIALE 3D BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – L’Espagne à l’honneur Espikilus Bruxelles

Acevedo Morales, Dorantes Romero, Sanchez Garcia, Ruiz Marin,… sont forcément des noms de famille qui évoquent les vacances au soleil, dont nous avons tous besoin. Ces noms, on peut également les retrouver sur le listing du club d’Espikilus Bruxelles, exerçant au sein du championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». A n’en pas douter, la langue espagnole doit assurément être utilisée entre ses affiliés. «Effectivement, on ne peut rien vous cacher», nous répond Luis Moure Pulido, le président et joueur, avec évidemment l’accent de circonstance. «Nous avons tous des origines espagnoles et notamment du sud et de Séville. Nous sommes arrivés en Belgique il y a un peu moins de dix ans. La plupart habitent la région bruxelloise sauf moi. Je réside à Dilbeek. Pour pouvoir nous rassembler et nous voir régulièrement, nous avons eu l’idée de créer un club de football en salle qui est l’un des sports les plus pratiqués en région bruxelloise. Nous nous sommes alors lancés en 2016. Les joueurs exercent professionnellement dans des secteurs divers comme l’Horeca, le milieu médical,… Nous avons aussi des ingénieurs.»

L’équipe dispute ses matchs à domicile à la salle omnisports du centre de loisirs de Berchem-Sainte-Agathe. Et le moins qu’on puisse écrire, c’est qu’elle a pris une dénomination très originale. «Nous participions à une soirée arrosée et forcément, vu nos origines ibériques, certains parlent le français moins bien que d’autres. Et l’un de ceux-ci a commencé à évoquer le fameux biscuit bien connu, le Spéculoos, tout en le prononçant à sa façon. Cela nous a fait tellement rire que nous avons repris son terme employé littéralement pour notre dénomination.»

APRÈS LA P3, LA P2?

Comme on peut le constater, nos amis aiment faire la fête. «Il est clair que les troisième mi-temps sont importantes pour nous, mais cela ne nous empêche pas de tout donner lorsque l’on monte sur un terrain. Nous avons, au sein du noyau, pas mal de bons joueurs de football qui pratiquaient déjà ce sport en Espagne. Les règles ne sont pas les mêmes et nous nous sommes adaptés progressivement.»

Rapidement, la formation «sévillane» a grimpé dans la hiérarchie pour se retrouver en P3. «Lors de la dernière saison qui malheureusement dû être annulée, c’était déjà notre troisième à ce niveau. En 2019-2020, quand le dernier classement officiel a pu être établi, nous pointions au sixième range en série C. On espérait encore progresser, cette fois en série D, lorsque le championnat a repris en septembre 2020 Avec un bilan de 6 sur 10, nous semblions dans le bon. Nous avons encore faim et la prochaine étape sera d’essayer de rejoindre la P2, toujours dans la bonne humeur qui caractérise le club.»

NICOLAS TOUSSAINT