PROVINCIALE 2B BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – Études et sport comme dénominateur commun pour Furia Bruxelles

Le matricule 3783 est affilié à la Ligue depuis 1997. Néanmoins, le comité actuel n’est en place que  depuis 2019. «Le club portait auparavant la dénomination de Ryfiazouk Bruxelles», explique Mohamed Belarbi, le correspondant qualifié. «Il venait de terminer une saison en P1 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale et était relégué en P2. Les dirigeants ne souhaitent plus continuer et comme je les connaissais et que j’avais envie de lancer mon propre club après avoir déjà joué des années en arrière, nous en avons repris la gestion. Cela nous évitait ainsi de devoir commencer en P5 et de perdre notre temps.»

Le nouveau noyau s’est ainsi mis en place. «Nous sommes un groupe d’amis dont le dénominateur commun sont les études suivies ensemble à l’ULB et le monde du sport. Nous avons désormais quelques éléments plus âgés mais nous demeurons malgré tout ambitieux avec de bons jeunes derrière que nous encadrons.»

Le nouveau choix de nom résume bien la philosophie du club. «Cette dénomination qui se traduit par furie, on la doit au fait que nous ne lâchons rien sur un terrain, mais aussi à l’idée émise par Valentin Verthé, l’un de nos joueurs. Il est «youtubeur» et aussi  auteur spécialiste dans le domaine sportif et les divertissements. C’est aussi un passionné de science. Au total, ses vidéos cumulent plus de 50 millions de vues. Au niveau de la motivation, nous pouvons compter sur Halil Pagyaran, également président, qui cherche toujours à être le plus performant possible pour remporter un maximum de matchs.»

SIXIÈME POUR UNE PREMIÈRE

Dès la première saison raccourcie et bouclée en mars 2020, les Bruxellois ont terminé à une très belle sixième place. «Même si certains avaient déjà joué ensemble par le passé, il a quand même fallu le temps de retrouver les repères. Nous n’étions pas toujours au complet mais il nous arrivait d’embêter les meilleurs formations et aussi, par contre, de décevoir face à des équipes plus à notre portée.»

Lors du dernier championnat annulé, l’équipe semblait repartie sur les mêmes bases. «On comptait cinq points après quatre rencontres avec une base d’effectif conservée.»

L’équipe est réinscrite et maintenant, il faudra voir la motivation de chacun. «Après une aussi longue période d’arrêt, certains ont peut-être trouvé d’autres priorités. Il faudra de toute façon, tôt ou tard, penser à rajeunir, car nous ne sommes pas immortels. J’espère quand même que nous pourrons lutter avec les meilleurs pour, qui sait, envisager la P1.»

NICOLAS TOUSSAINT