PROVINCIALE 1 LIEGE – Wallons-y Fallais n’échappera pas à une 2e culbute de rang

Trois victoires en vingt-quatre rencontres -dont cinq partages également- n’avaient pas été suffisantes pour permettre à Wallons-y Fallais de repartir pour une 5e saison en N3 de l’A.B.F.S. C’est avec sept points de retard sur ses plus proches poursuivants en série C que l’équipe avait dû se résoudre fin 2022-2023 à regoûter à l’élite liégeoise. «On avait perdu deux joueurs à la mi-parcours et cela avait plombé le reste de la saison», rappelle le correspondant qualifié, Eric Boon.

Mais la spirale négative s’est poursuivie. L’équipe n’a récolté que trois unités en P1. «Nous avions sur papier un noyau intéressant même si nous perdions Sullivan Delhaise et Rudy Venner devant mettre le football entre parenthèses en raison du football. On a accueilli quelques jeunes comme Thomas Mahieu, élément défensif que l’on avait testé. Les joueurs comptaient se refaire une santé mais on les avait bien mis en garde que la P1 liégeoise n’était pas de tout repos, avec quelques déplacement corcés. On a directement enchaîné des défaites et même sur quelques gros scores en début de saison: 17-1, 8-0, 6-0,… Il faut dire que plusieurs fois, nous n’avons pu compter sur notre excellent gardien Jérôme Destat.»

AVEC DES JEUNES EN P2

Il y a bien eu un premier point décroché le 17 novembre à Froggers Vaux, suivi de l’unique succès fêté une semaine plus tard contre MF Slins. Cela n’a été qu’un feu de paille avec sept revers consécutifs pour suivre. «Mais nous avons néanmoins pu compter sur deux arrivées dont celle de Sébastien Larock, qui a connu notamment la D3 à l’Inter Namêche, ainsi que sur celle de Johnny Gysemberg actif récemment chez les vétérans de Team Lincent Hannut. Le tarif reste le même avec des défaites, mais les écart sont moindres. Nos deux dernières ne l’ont été que par un but d’écart. Ce qui ne changera rien à notre sort. Avec neuf points de retard sur le 12e classé de Challenge Groupe Ans, on sait déjà que notre avenir rime avec la P2. On va toutefois essayer de renouer avec la victoire avant la quille. Quand on voit qu’un gars comme Nicolas Rigo effectue 1h30 de trajet pour venir jouer à domicile, on ne peut qu’être admiratif. Pour la prochaine campagne, on misera sur les jeunes en espérant bien figurer à l’étage inférieur.»

NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Eric Boon)