Pour sa première saison complète de son histoire parmi l’élite de la province du Hainaut, la formation fanion du Kaiser Beaumont fait mieux que se défendre. Elle occupe la quatrième place et même la troisième marche du podium aux points perdus. L’équipe n’a pourtant pas encore joué des masses en 2022 puisqu’en quatre matchs, les gars de la Botte ont été s’imposer au Pays Noir Charleroi mais ils ont aussi bénéficié des forfaits de Saint-Vaast Spor et d’Impact Anderlues. Par contre, le dernier revers sur le score de 11-1 au MFC Gozée, antépénultième, interpelle. «Outre le fait que l’on se soit déplacé avec des absents de dernière minute, il y a eu un tournant très tôt dans la partie avec l’exclusion de Logan Gilles», explique le président du «Kaiser», Jean-Damien Charon. «C’était une grosse faute mais davantage maladroite qu’autre chose. Ce n’est d’ailleurs pas dans les habitudes de notre joueur qui était plus confus qu’autre chose et qui s’est directement excusé. J’en profite d’ailleurs pour le remercier pour son engagement au sein du club lui qui possède un pied gauche déroutant. N’empêche que pour en revenir à ce match, cela nous a forcément handicapés. Défendre à quatre au football en salle, ce n’est pas comparable à dix au football.»
GARDER LE BON CAP
Beaumont espère gommer cet incident de parcours lors du prochain match, ce vendredi 18 mars, contre FS Montigny. «Nous voulons évidemment garder le bon cap. Nous espérions, à la base, assurer le maintien vu notre nouvel environnement avant d’apprendre qu’il n’y aurait aucun descendant. Nous avons donc pris les matchs les uns après les autres sans pression pour réaliser ce beau parcours. Derrière Tordoir Galacticos Manage qui file vers le titre et la D3 de l’A.B.F.S., il y a MS Marchienne. On sait que cette deuxième place offrira aussi la montée mais on n’en fait pas une fixation même si nous devons encore affronter cette équipe. On ne se sent pas pousser des ailes pour autant, gardant bien les pieds sur terre. Et même si nous devions être sollicités quand même pour rejoindre la D3, il faudra d’abord se réunir. Car le niveau de la Nationale, ce sont d’autres coûts, d’autres déplacements,…»
Pour conclure, notre interlocuteur nous donne des nouvelles de la 2e équipe évoluant en P3D. «Elle a pris un bon départ avant de rencontrer des difficultés en raison de blessures. Elle se situe dans un honorable ventre mou. Par contre, nous n’avons finalement pas aligné notre équipe féminine. Le Covid et les restrictions en ont eu raison.»
NICOLAS TOUSSAINT