NATIONALE 3 – Un montant quand même luxembourgeois grâce à NLP Halanzy

Bonne nouvelle pour le club de NLP Halanzy qui ayant reçu une proposition de rejoindre la N3 de l’A.B.F.S. en acceptant donc de quitter la P1 luxembourgeoise afin de tenter une nouvelle expérience. Il y aura ainsi quand même un promu de la province en D3. «On a assisté, en embuscade, au petit jeu entre ODT Martelange et FC Messancy qui ont tenté de refiler la première place l’autre pour ne pas être contraint de rejoindre la N3», déclare le président et coach de NLP Halanzy Miguel Cedano. «C’est dommage car quand on participe à un championnat et donc à une compétition, c’est pour tenter de se dépasser et donc de finir le plus haut possible. Cela n’a pas donné une bonne image de la province. Ces deux équipes n’étaient pas spécialement grandement supérieures à la nôtre. On a battu 9-1 Messancy en coupe et deux semaines après, on ne s’inclinait que 5-4 en championnat chez eux. Quant à Martelange, cette équipe est venue nonchalante en cette fin de saison et nous nous sommes imposés 13-3. Ce qui fait que nous sommes en retrait et donc finalement troisièmes, ce sont surtout nos absences à des moments clé.»

Mais finalement donc, la proposition de la montée en N3 est devenue réelle et a été validée. «Je n’étais de mon côté pas trop partisan. Une montée doit revenir au mieux classé et nous n’étions que troisièmes. Mais comme une bonne partie du noyau se montrait motivé pour tenter l’expérience, nous avons dit O.K., on tente le coup.»

RETOUR DU DERBY AVEC LBA HALANZY

En P1 depuis 2019, c’est la première fois que NLP (pour «Nous Les Poteaux») Halanzy fera le grand saut en N3. «Cela va demander une organisation plus importante, une adaptation aux nouvelles règles et forcément des recrutements. Nous devrions ainsi pourvoir compter sur le retour de quelques valeurs sûres. On va faire des kilomètres mais cela, on le savait avant d’accepter. On aura toutefois droit au derby des retrouvailles avec LBA Halanzy. On va d’abord jouer pour se maintenir. On verra ensuite.»

NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Miguel Cedano)