CHAMPIONNAT FRANCOPHONE MINIMES – Boca Ans a remis le couvert

En terminant en tête des play-offs à la première et deuxième place du championnat provincial liégeois avec ses deux équipes, il n’était donc pas étonnant de voir le club du Boca Ans représenter Liège en finale du championnat francophone en minimes qui s’est déroulée ce samedi 20 mai à Salzinnes en province de Namur. Restait à voir ce que cela allait donner face aux champions des quatre autres provinces francophones. Le bilan est parfait. Les joueurs de Ans ont de nouveau tout raflé en s’imposant contre Futsal Bruxelles (en bénéficiant du forfait des Bruxellois), Gedinne UTD A, LBA Halanzy et AG Juniors La Louvière qui servait de finale. «Il nous fallait encore un point et nous avons fait mieux en nous imposant 5-1», déclare le coach du Boca Hafid Oukhrour. «Cela n’a toutefois pas été si simple en première période avec un adversaire qui défendait bien avec son bloc bas. Il nous a ainsi rejoints à 1-1, alors que l’on aurait déjà dû prendre le large. On sentait de la nervosité, peut-être en raison de l’enjeu. On a eu la chance de faire coup sur coup 2-1 et 3-1 en seconde période. Cela nous a libérés. Mais ce que je retiendrai surtout, c’est que ce sont les gars alors sur le banc qui ont fait la différence une fois sur le terrain. Cela prouve que nous formons avant tout un groupe.»

La plus belle des coupes a ainsi pu être soulevée. «On la conserve puisque nous nous étions déjà imposés en 2022 à Flémalle. Nous avions été ensuite été battus en finale nationale à Vilvorde par une soi-disant «équipe» de Courtrai dans des circonstances très spéciales, dont il ne sert plus à rien de s’y étendre. Cette fois, en espérant que tout se passe correctement, on visera le titre national.»

LE NUMERO 7 A JAMAIS DANS LES COEURS

Mais avant cela, notre interlocuteur tenait à dédier ce titre à l’un de ses joueurs qui n’est plus. «Yussef Boujamaoui nous a quittés dans des circonstances tragiques avec son frère et sa sœur au Maroc lors de l’été dernier peu après cette dernière finale nationale. Cela reste un drame familial et nous n’avons pas oublié notre prometteur capitaine. C’est la raison pour laquelle, son numéro de maillot, le «7», arborait nos vareuses. Cette coupe, elle est pour lui et ses parents auxquels nous pensons très fortement.»

NICOLAS TOUSSAINT