CHAMPIONNAT FRANCOPHONE POUR SELECTIONS ESPOIRS PROVINCIALES – Liège a mis la pression sur le Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale  

La « Province de Liège » est celle qui a glané le plus de points lors de la deuxième journée du championnat francophone espoirs réservée aux sélections provinciales. En effet, elle peut se targuer d’avoir récolté à Couvin, dans la province de Namur, sept unités sur les huit distribuées. Toutefois, la victoire contre le «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» a été un peu ternie par le point perdu contre la « Province du Hainaut ». «Au final, cela ne change pas grand-chose», confie le coach, Jean-Luc Demortier. «On garde notre sort en main pour la dernière journée à Tenneville avec désormais un petit point de retard sur les Brabançons. Le coach de ces derniers m’a d’ailleurs félicité et je lui ai dit que le principal, c’est qu’on ait un chouette dénouement le 23 avril.»

Ce bilan n’était pourtant pas gagné d’avance. «Nous avions pas mal d’absents pour diverses raisons comme Idriss Nalbou, blessé aux adducteurs, François Smits, Abdessadek Meraihi, suspendu préventivement, ou encore Adrien Lecloux, qui jouait en fin d’après-midi au football avec Elsaute. Mais ce n’est que le jour même à six heures du matin que mon gardien, Thomas Debante, m’a averti qu’en raison d’une blessure encourue avec Team GSI Verviers, il ne pourrait pas être là. C’était évidemment une grosse perte car son substitut né en 2005 est surtout là pour apprendre. Il a donc fait de son mieux pour assurer ce poste de titulaire inopiné. Dans ces circonstances alors, nous ne nous en sommes pas trop mal sortis.»

UN GRIEF ENVERS NAMUR

Notre interlocuteur a quand même deux regrets. «Le premier, c’est de n’avoir pu faire sortir le bloc du Hainaut en second période qui nous a coûté ce nul. Il faut dire qu’Alban Nuhui n’a pu jouer et qu’un autre boitait. Le second, c’est d’avoir assisté au non-match des Namurois face au Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Ils ont donné leur vie contre nous et là, il n y avait quasi plus de reconversion, laissant leur pauvre gardien impérial contre nous se faire bombarder. Qu’on ne me dise pas que c’était dû à la fatigue, vu qu’ils avaient encore des remplaçants sur le banc.»  

NICOLAS TOUSSAINT