CHAMPIONNAT FRANCOPHONE ESPOIRS POUR SELECTIONS PROVINCIALES (3e journée à Tenneville) – Liège a loupé le coche

La province de Liège avait toutes les raisons d’y croire à l’occasion de la 3e journée du championnat francophone espoirs pour sélections provinciales disputée à Tenneville. Le titre qui lui échappe depuis 2016 était jouable. C’est avec seulement une unité de retard sur le leader du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale qu’elle se présentait mais après une mise en jambe réussie avec un succès contre le Luxembourg (5-0), la machine a déraillé contre Namur: 1-3. Il fallait donc attendre dès cet instant un faux-pas du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale pour encore y croire et il est arrivé face au Luxembourg. Les deux équipes ont donc abordé leur confrontation comme une «finale» remportée par les Brabançons, laissant aux Liégeois le premier accessit. «Nous avions tout en main pour aller au bout», estime le coach Jean-Luc Demortier. «L’entame avait été parfaite contre le Luxembourg avec de jolies phases arrêtées répétées qui ont été récompensées. Puis, pour je ne sais quelles raisons, tout a été oublié. Nous avons surtout péché à la finition car des occasions, nous en avons eues. En battant le Brabant Wallon, le Luxembourg nous avait rendu la chance d’y croire et à nouveau, on a galvaudé cette nouvelle opportunité. En ratant lors de cette finale deux penalties et en ne jouant pas suffisamment en équipe, on s’est tiré une balle dans le pied nous-mêmes. Chapeau au gardien brabançon, assurément l’homme de sa sélection.»

DES ABSENCES QUI COÛTENT CHER

Les regrets étaient énormes pour coach adjoint du Celtic Visé en N1 de l’A.B.F.S. «Nalbou, Rayane, Debante, Lecloux,…, sont autant de joueurs parmi d’autres qui m’ont fait défaut. Je reste persuadé qu’avec ma sélection-type, nous allions en finale nationale. Un 4 sur 8 pour notre province, cela ne doit pas être arrivé souvent ces dernières années. Cela fait mal car il y avait vraiment moyen que ça passe.»

Quant à son avenir en sélection, Jean-Luc Demortier doit en discuter. «Je ne faisais, en fait, que prendre la relève de Marcel Sumkay qui souhaitait connaître une saison sabbatique. Va-t-il décider de revenir dans le coup? Il faudra voir.»

NICOLAS TOUSSAINT