La sélection de la province de Luxembourg est à quatre matchs de deux fois un quart d’heure d’un premier sacre francophone. En tout cas, c’est elle qui trône en tête de la compétition après la deuxième des trois journées du championnat francophone espoirs 2022/2023 qui s’est tenue samedi à Tenneville.
Comme lors de la première journée, les joueurs de Michaël Binda ont signé un 6 sur 8 qui leur permet de devancer de deux points Liège et de trois le «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale», revenu dans le coup. «On s’attendait à un duel avec Liège et finalement, ce sera donc une bagarre à trois», constate Michaël Binda. «On a toutefois notre sort en main. Il a fallu, pour cela, dans le but, un tout grand Sosson, juste âgé de 16 ans, pour nous garder dans le match contre Namur. Face au Brabant, avec son phénomène Si Ahmed, c’est cette fois le gardien adverse qui a remporté pas moins de sept face à face avec comme conséquence notre seule défaite de la journée. Un gars comme Mezouari, rapidement blessé, a cruellement manqué en zone de finition. Et puis, il y a surtout ce succès capital contre Liège. Nous avions démarré en force et à 2-3, Mangin a commis la faute nécessaire et intelligente qui lui a valu la jaune et l’expulsion mais qui a surtout empêché le 3-3 et, qui sait, une autre fin de match. Chapeau au ref’ d’avoir si bien tenu les joueurs. Ce fut plus compliqué lors du dernier duel contre le Hainaut. Forcément, la fatigue commençait à se faire ressentir. Pour la première fois en six ans de coaching, j’avais plus de deux joueurs de Nationales: Gasparoto, Beernaert et Tock. On en a profité.»
TOUT DEPENDRA DU… FOOT
Michaël Binda ne veut toutefois pas mettre la charrue avant les bœufs. «Avec deux points d’avance sur Liège avec un même nombre de victoires, rien n’est fait. Tout dépendra des joueurs disponibles le 29 avril à Soumagne. On sera en pleine période de tour final au football et dès lors, j’espère ne pas être handicapé par des indisponibilités. Car avec l’effectif comparable à celui de samedi dernier, on peut aller chercher la récompense d’un long travail en amont.»
NICOLAS TOUSSAINT